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Dominique A + Feu! Chatterton - Nuits de Fourvière (Lyon), le 16 Juin 2018

Une éternité (ou presque) qu'on n'avait point mis les pieds dans l'antre romaino-lyonnaise. La faute a quelques mauvais souvenirs mais surtout à une programmation assez convenue et répétitive.

Cette année, c'est différent et nous voilà donc dès 19h30 dans des gradins bien remplis pour une soirée qui s'annonce sans pluie, facteur assez inattendu compte tenu des jours précédents.

A 19h30 pile-poil s'installe Malik Djoudi et son comparse pour servir une électro-pop minimaliste & chantée en français avec une voix chargée en effets et perchée dans les aigus. Tout ce qu'on n'aime pas en gros, pour pas dire plus. Principe de précaution, on file au bar histoire de découvrir un nouveau concept: la pinte de 40cl à 5€50. Respect !

Place à Feu! Chatterton dont on a beaucoup entendu parler lors de la sortie de leur premier disque, moins du suivant mais qu'on n'a toujours pas pris la peine d'écouter. Il faut d'emblée dire que les parisiens ont su créer et affirmer un style bien à eux, à la fois rock & littéraire, bien emmenés par un chanteur qui tient la scène !

On ne percevra pas tout des textes mais l'énergie est bien communicative et leur set passera comme une lettre à la poste (à l'exception d'une entame de rappel qui fait flop).

Place à Dominique A, auteur d'un Toute latitude un peu décevant (sans surprise surtout) et teinté d'électro. C'est logiquement par là qu'il commence, enchainant 'Cycle' & 'La mort d'un oiseau', 2 titres des qu'on n'apprécie guère, on se dit alors que peut-être sera-ce une soirée sans...

Mais c'est sans compter sur le répertoire bien garni du bonhomme: Pour la peau rétabli de suite le cap et rentre dedans sans fioritures bien aidé par les 2 (!) batteurs présents ce soir. Passé ce jalon, la setlist enchaine magistralement entre tension & nervosité, mêlant habilement nouveautés (excellent Corps de ferme) et titres plus anciens (Faussaire).

Même vu des gradins, A et ses bras immenses impressionne toujours, encore plus assuré dans ses chorégraphies flamenco.

Derrière, évidemment, le groupe est très bon et les instrumentations sont remaniées pour l'effectif (de l'habituel chez le nantais mais çà fait toujours plaisir pour le souligner).

'Le courage des oiseaux' annonce le rappel presque court: 'Eléor' et un 'Convoi' exaltant. 1h30 de grande qualité, once again !

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