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Mot-clé - Angel Olsen

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mercredi 8 octobre 2014 22:35

Marissa Nadler + Angel Olsen - Epicerie Moderne (Feyzin), le 1 Octobre 2014

Quoi de mieux qu'une petite thématique spéciale Dépressifs pour se mettre dans le bain de la rentrée, l'Epicier en proposant une déclinaison féminine enchainant Marissa Nadler et Angel Olsen.

Nadler ouvre le bal (elle a la robe qui va avec en tout cas), accompagnée d'une blonde violoncelliste qui accompagnera un peu les titres longs et répétitifs de sa comparse. Autant on avait gardé un bon souvenir de son passage (en groupe) au Sonic, autant ce soir, on s'emmerde... Très coincée, un tempo invariable, la linéarité du set est assommante d'ennui.

Pause bière debrief où Xavier s'étonne (fort à propos d'ailleurs) de ma présence en ces lieux... Je dois peut-être développer une forme rare de masochisme à base de guitare boisée et sandalette en cuir (même si ce soir la charmante violoncelliste portait (ôtait, remettait, renlevait - m'égare-je?) des talons hauts.

Bref, c'est au tour d'Angel, vue ici même en choeurs avec Bonnie Prince Billie pour un épique (non, c'est une blague) concert. Le titre proposé sur le net pour vendre le truc étant infiniment plus enlevé que toute la production de BPB réunie, je m'étais laissé séduire.

angel_olsen_live.jpg [1]
Sans regret puisque le quatuor (électrique) proposera un bien chouette moment: la voix d'Angel (en méforme avouée) est assez incroyable, ses compositions, sans être renversantes ni très originales, fonctionnent sans problème en première écoute et les interventions de l'américaine sont plutôt bien senties et décomplexées (même si on comprendra pas tout).

Comme quoi, on a bien fait...

Note

[1] photo: Thomas Saminada

lundi 7 novembre 2011 18:43

Bonnie Prince Billy - l'Epicerie Moderne (Feyzin), le 18 Octobre 2011

Soirée pépère à l'Epicerie avec le prolifique Will Oldham en vadrouille pour la sortie d'un nième album inconnu (suis resté sur les bons souvenirs d'"I See a Darkness" et d'un autre du temps des Palace Brothers). Un peu de monde, sans plus, de quoi retrouver Xavier [1] dès l'entrée (Hello Darkness est au complet ce soir).

Première partie "originale" : un sax et un mac pour une matière sonore bien trafiquée et... vite lassante... on file au bar avant de revenir à l'obscurité pour l'instrumental accompagnant l'arrivée de Bonnie Prince Billy, sans barbe... La barbe, parlons-en : la suite ne sera qu'ennui mortel.

Pas réceptif du tout à la présence (bien grand mot) scénique de l'américain (ai plutôt vu un vendeur ambulant (moustache comprise) tentant de me refourguer sa camelote en vain), pas captivé non plus par sa voix (encore moins quand les choeurs féminin et masculin très country s'y superposent (à chaque titre ou presque)), je m'accroche mais c'est très mou (pas de batterie), les compos indissociables l'une de l'autre s'étirent interminablement et je me dis alors que l'épreuve Josh T Pearson n'était qu'un entrainement !

bonnie_prince_billy_live_lyon.jpg

J'irais m'asseoir à l'heure de jeu (mi-parcours seulement) pour constater que la fille à coté de moi pique régulièrement du nez avant de se réveiller pour applaudir... 20 minutes plus tard (3 chansons ?), elle ronfle carrément !

En fin de set, je reconnais enfin I see a darkness mais l'interprétation qui en est faite est comme ce qui a précédé... Cà prendrait presque juste après (entendre par là un bon 1/4 d'heure plus tard) mais non, fausse alerte... de quoi décamper et attendre dehors le retour des autres (moins négatifs, forcément...).

Une soirée sans mais un test réussi !

Notes

[1] sa chronique un poil plus enthousiaste est ICI

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