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Mot-clé - Black Joe Lewis the Honeybears

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dimanche 18 décembre 2011 23:13

Episode 20 : 2011, quand même...

Pas une vingtaine de disque de l'année écoutés, quel cossard fais-je !
Mais faut dire que l'avalanche de sorties, un enthousiasme déclinant pour la nouveauté (quel gros mot) et un retard conséquent sur les 50 dernières années font que...

:bz45) Black Joe Lewis & the Honeybears - Scandalous - 2011
BJL reprends les choses là où il les avait laissé avec Tell 'em What Your Name Is! (2009), à savoir un rock groove pétaradant et gouailleur. Cette nouvelle livraison est encore meilleure que la précédente et on pardonne l'excursion Messin dans un blues trop classique ou la ballade un brin baloudre Since I met you Baby. Le reste de la galette démontrant une efficacité redoutable qu'on aurait bien aimé goûter live encore une fois.

:bz3) Charles Bradley - No Time For Dreaming - 2011
Une galette Daptone Records (superbe pochette), forcément çà sent bon l'analogique. Charles Bradley y fait ses débuts discographiques, à 62 ans (!) et on le compare pas mal à feu Mr. Dynamite. D'où la petite déception quant au contenu du disque : plus soul que funk avec une voix très Brown, certes, mais des tempos loin d'être explosifs et des compositions pas si renversantes à l'exception de 3/4 titres. On est presque sûr que live, c'est tout autre chose et on se mord les doigts de n'avoir pu atteindre le Kao le 23 Octobre.

:bz25) Alela Diane & Wild Divine – 2011
Quoi ? Les claviers de Supertamp en ouverture du disque ? On pense à un intervertissement de disque à la bibliothèque mais non, il s'agit bien du nouveau Alela Diane. Dans un genre bien plus polissé que tout ce que l’américaine a pu proposer jusque là (et pour lequel je l’appréciais...) Du coup, là, c'est pénible de se farcir des titres comme Elijah (ou les ponts calamiteux de White horse ou The wind), cette batterie pataude, ces orchestrations proprettes et des tics vocaux flagrants (The wind encore). Y’a pourtant quelques beaux restes (Desire, Suzanne ou Rising greatness) mais si peu... Après un Pirate's Gospel flamboyant, c'est la chute, de disque en disque, de quoi lui retirer son triple A !

episode20.jpg

:bz2) Stranded Horse – Humbling Tides – 2011
Un album qui caracole en tête des top-of-the-blogs et ce titre, Shields, vraiment excellent. Autant dire que j'étais impatient d'écouter le reste (les souvenirs du concert de Grrrnd Zero étant assez vagues) et là, grosse déception. La faute (enfin c’en est pas vraiment une) à une voix très plate (They’ve Unleashed...), presque effacée qui me touche pas du tout, encore moins sur les titres en français dans le texte (Les Axes Déréglés). On peut néanmoins saluer la démarche...

:bz2) Catherine Ringer – Ring n’ Roll – 2011
Petite écoute anticipative d'avant concert aux Nuits de Fourvière histoire de se familiariser avec cette aventure post Rita et petite inquiétude quand à ce qui nous attends live : Ringer se démarque en effet pas mal de son travail en duo mais ici, la sauce prendre rarement. Entre arrangements incongrus (Rendez-vous) et mélodies insipides, on oubliera vite le disque (Malher faisant exception).

:bz1) Bing Ji Ling - Shadow To Shine - 2011
Déception quant à ce disque découvert via le remuant Bye bye, le reste tombe ben à plat... On frôle le too much parfois (Dreamin et sa rythmique disco) et le déjà-attendu souvent. Les arrangements sont chargés et la voix en fait des caisses... Cà se veut festif et estival mais en plein mois de Décembre, il faut savoir dire non !

jeudi 30 décembre 2010 20:51

Petit retour (facile) sur 2010 (2)

2ème épisode "mes grands moments live 2010", le dernier aussi, n'ayant pas de video hélas des Souljazz Orchestra.

C'est donc Black Joe Lewis et ses Honeybears ici en mode presque slow (alors que tout le reste était bien mal élevé et assez explosif) :

vendredi 16 avril 2010 00:02

Black Joe Lewis & the Honeybears + Malted Milk - l'Epicerie Moderne (Feyzin), le 11 Avril 2010

Home sweet home diraient certains... Indeed : l'Epicerie propose un peu de groove ce soir (19h30, c'est le soir pour un dimanche, même après le changement d'heure) !

D'abord Malted Milk soit une potion funk-blues-rock très efficace, servie par 5 nantais qui maitrisent : bonne voix, cohésion impeccable et des compos qui tournent très bien (excellents gimmicks à la guitare rythmique, d'ailleurs).

Malted_Milk_live.jpg
Certes, ce n'est pas révolutionnaire (on croit parfois entendre quelques motifs connus) mais le tout est trop bien digéré pour faire la fine bouche !

Place à Black Joe Lewis dont j'ai ouï l'album recommandé par Nyko (thanks !) accompagné de ses Honeybears très majoritairement binoclards: section à 3 cuivres, guitare, basse & batterie, le Joe gamin (quel âge a-t-il ?) officiant également à la gratte.

La machine part au quart de tour :presque punk... On est alors assez loin du disque mais heureusement on y reviendra et le groove un brin salace refait surface.

On croit reconnaitre un 'Mary had a little lamb' bien esquinté, puis, sûr, les tubes Gunpowder, I'm broke, ... monstrueux d'énergie (positive, l'énergie), servis avec une coolitude absolue par l'américain qui assure chant & guitare lead sans sourciller, se permettant de boire un peu de vin quand même...

Black_Joe_Lewis_live.jpg
Derrière, les ours à miel s'amusent bien : çà chambre, le bassiste pête quelques câbles, c'est mal élevé, çà sature (le volume ne descendra que très rarement sous les 100dB) mais leur funk-rock-garage est totalement jouissif !

On en redemande et on en aura : un premier titre de rappel bien bourrin (une reprise, je crois) avant de rappeler les cuivres pour achever son monde. Plus tard, alors que la salle se vide, ils reviennent remettre le couvert pour un slow à leur sauce : électrique !

Merde, çà fait déjà 2 'Joe' à concourir au titre de meilleur concert de l'année... Joe Dassin et Joe Strummer sont morts, reste Joe Cocker cet été à Vienne...

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