Emballé par sa prestation la veille juste avant Woven Hand et bien obligé d'obtempérer aux directives dictatoriales des nouveaux président et secrétaire de l'ABHAL, La bUze se retrouve en bord de Saône pour voir dans de meilleures (?) conditions ce Delaney Davidson.
Pas grand monde sur le pont, encore moins dans la cale... nous patientons avec une infusion houblonnée et voyons le Delaney quitter le navire. 1 heure plus tard, on le retrouve pourtant sur scène devant une trentaine (!) de personnes, toujours en tenue de vendeur d'aspirateur, sa mallette en cuir juste à côté.
Seul à l'affiche ce soir, il prends donc le temps de dévoiler un répertoire beaucoup plus folk (dans une veine Calexico minimaliste). Dommage qu'au 2ème titre, il pète une corde de guitare parce que la suite sera assez laborieuse : pas de réparation, puis si (et blagues qui tombent à plat pendant ce moment de solitude), nombreux réaccordages, même le concours de danse ne prends pas trop. Pourtant, le néozélandais fait front mais rame pas mal (et niveau assistance et encouragements, une pédale loop, c'est pas le top).
Les titres relevés balancés à Feyzin sont au final peu nombreux : la fin de set en témoigne avec des reprises de Leadbelly (In the pines) et Hank Williams. Heureusement qu'au rappel, le désormais célèbre Dirty Dozen secouera quand même une assistance déjà bien réduite.
Bref, une soirée un peu loose pour Davidson et longuette pour La bUze, heureusement qu'au Sonic, la tisane est bonne !
dimanche 17 mai 2009 22:02
Ultimes bafouilles...