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Mot-clé - Dominique A

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mardi 17 novembre 2009 05:49

Dominique A + Des Fourmis dans les Mains - l'Epicerie Moderne (Feyzin), le 13 Novembre 2009

Deuxième rendez-vous avec A en deux ans pour encore presque 2 heures de concert, seul le lieu à changé : c'est l'Epicerie qui régale ce soir...

La première partie est locale et chante en français : Des Fourmis dans les Mains propose une belle originalité dans sa formation : batterie (bon d'accord), clavier-accordéoniste (déjà), contrebassiste-bassiste-chanteur (ah, quand même) et violoncelliste.

des_fourmis_dans_les_mains_live.jpg
Des compositions aux influences variées : chanson française, pays de l'est, une pointe de dub (heureusement courte) et un coté théâtral dans l'interprétation qui passe bien (j'entends "pas surchargé"). Une influence Noir Désir aussi dans la voix mais très bien digérée. Gros travail sur le son également, tout est en place, une belle découverte donc !

Petite entracte, on reste dans fosse : c'est complet et bien peu de monde n'ose tenter la cohue au bar de peur de perdre sa place surtout quand elle est assise.

J'avais dit tout le bien que je pensais de Dominique A lors de ce concert, je pourrais faire bref en disant que le concert de ce soir était encore mieux !

Tournée La musique, nouveau (presque) double album (avec le bonus disc La Matière), entouré d'un nouveau groupe et toujours pas de bassiste (qu'a-t-il contre les bassistes, d'ailleurs ?). Cà attaque dans le vif avec Le sens, ouverture de ce nouvel opus qui sera bien mis en avant puisque qu'une bonne douzaine de titres seront présentés ici.

La présence scénique du nantais reste impressionnante : très physique avec ce tronc massif et presque convulsé et c des mouvements de mains, amples et doux qui contrastent donc... L'ensemble est fascinant !

dominique_a_live.jpg
Côté musique (!), c'est du tout bon : cold-wave, pop (excellents Immortels et Le Bruit Blanc De L'été) ou bien rock comme ces grosses déflagrations chargées d'électricité sur Je Suis Parti Avec Toi. Toujours tranchant et bien envoyé, abrupt aussi dans les conclusions mais c'est tant mieux !

Quelques incartades opportunes dans le reste de la discographie (Le Faussaire, Pour la peau, ...) et en bonus, décontraction & humour pas aperçus lors de la précédente séance, la soirée vire à l'excellence...

3 rappels généreux où le public réclame ses chansons mais où le gars n'en fera qu'à sa tête : le classique Le courage des oiseaux en version couillue et, non demandé, un Twenty two bar bien envoyé.

Pour le dernier titre, seul à la guitare, A se lance dans un blues à sa sauce, accent anglais très limite et vocalises d'opérette... Ce garçon peut tout se permettre !

jeudi 29 novembre 2007 23:02

Dominique A (& Bertrand Belin) - Ninkasi Kao, le 26 Novembre 2007

Des chansons en français ce soir avec le grand Dominique A, 15 ans de carrière déjà et influence majeure du renouveau de la scène hexagonale (enfin, vendu comme tel, le renouveau).

La première partie est déjà entamée, un homme seul aux guitares (alternativement strat & gibson), look dandy et jeu très personnel pour Bertrand Belin qui impose son style : des textes très écrits et la fée électricité comme accompagnement.

dominiqueA.jpg Le temps d'accèder à la bière et le groupe de A s'installe. On reconnait vite Olivier Mellano du groupe Mobiil et guitariste chez Laetitia Sheriff ou Miossec. Pas de basse mais un clavier et 2 multi-instrumentistes qui lancent le set aux cuivres.

Ici pour la sortie d'un premier album live ('Sur nos forces motrices') issu de la tournée précédente, rodé donc, le groupe joue compact et puissant sans qu'on y perdre ses oreilles (signe des meilleurs).

N'ayant pas trop suivi sa carrière depuis La mémoire neuve, plutôt minimaliste, l'évolution est on ne peut plus radicale :o) : le twenty-two est fermé depuis longtemps et on a droit à un set tendu et saillant, sans relâchement, le chanteur étant tranchant jusque dans ses discussions avec le public !

A a su façonner un truc unique, ni chanson française (ses textes sont à mille lieues de cette 'fameuse' nouvelle scène) ni rock indé, pas un mélange des deux non plus... L'effet est saisissant et le géant à tête d'oeuf maîtrise tout : l'excellent et dansant Le Courage des oiseaux est stoppé en plein vol pour basculer vers un titre plus récitatif qu'a cappella.

Le deuxième rappel sera le dernier, après presque 2 heures de musique, on n'a pas le droit de se plaindre !

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