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Mot-clé - Emily Jane White

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vendredi 20 février 2009 18:37

Emily Jane White + Essie Jain - l'Epicerie Moderne (Feyzin), le 17 Février 2009

Matt Elliott et Damon & Naomi last month, on va pas s'énerver en Février... La soirée de l'Epicerie sera folk sinon rien avec presque des homonymes : Essie Jain et Emily Jane White (d'accord, pas tant d'homonymie que çà, les initiales alors ? non ?).

J'avais déjà chroniqué cette dernière pour sa venue au Sirius, une soirée mémorable de par le fait qu'elle a donné lieu à la première réunion des 4 fantastiques. Autant dire que les fantastiques ne sont déjà plus ce qu'ils fussent fugacement : les Next guys manquent à l'appel avec un Daniel en pleine descente/déprime post Saint Valentin et JP, à peine mieux, son trône de plus grand fan hexagonal de miss White vacille fortement.

Seul Xavier honore dignement le rendez-vous et ne manque pas de me chopper au vol lorsque je passe devant les gradins : en effet, la configuration est assise ce soir et la salle presque pleine (notoriété ou gratuité pour les adhérents ?).

Petits bavardages et Essie Jain investit la place accompagnée d'un trompettiste. Je n'en dirais pas grand chose tant j'ai trouvé çà ennuyeux et répétitif. Chansons minimalistes, accords simples au piano ou à la guitare martelés à l'infini et une voix trop maniérée à mon gout, pas d'originialité, bref, veuillez trouvez plus d'enthousiasme chez Xavier : sa chronique (pas encore lue) est .

Place à l'américaine, en formation différente du concert d'il y a trois mois puisque le violon a disparu au profit d'une guitare électrique.

emily fait ses courses.jpg
Entame parfaite avec Bessie Smith (après recherche ;o) ) qui revient vite en mémoire alors que je n'ai toujours pas écouté l'album. Le confort acoustique de l'Epicerie permet cette fois de mieux goûter au songwriting de la demoiselle, finalement bien affirmé (les références à Cat Power s'estompent en deuxième écoute).

Derrière, batteur et guitariste font dans la discrétion... Ce dernier passe d'ailleurs plus de temps derrière un pedal steel sans en mettre de partout, heureusement. Le gros plus de la formation reste la charmante Jen Grady, violoncelliste et accessoirement bassiste, qui double souvent la voix d'Emily et amène beaucoup d'ampleur aux morceaux.

Pour les moins de la soirée, on peut regretter le peu de communication de la californienne avec le public, des blancs trop longs entre les titres, surtout rapport avec la tranquilité générale du concert. C'est dommage, l'interprétation nerveuse de Hole in the middle où la fender lâche un peu d'électricité était vraiment réussie.

Dernier titre seule au piano (bof), rappel en solo à la guitare (mieux) et clôture avec un nouveau titre de l'album à paraitre. Rideau !

jeudi 6 novembre 2008 22:21

Emily Jane White - le Sirius (Lyon), le 05 Novembre 2008

cat power.jpg Première date du festival Just Rock (au calendrier avec plein de trous dedans cette année) et soirée folk au Sirius.

La bUze est en retard (21h, c'est quoi ces concerts-gouters qui commencent à 20h sans retard) et le panneau complet est affiché. Je franchis le pont quand même et, après un regard de teckel dont j'ai le secret, on me laisse accèder au tas de gens qui s'entasse à l'avant du bateau dans un mélange d'effluves corporelles à forte dispersion calorifique.

Emily Jane White (puisque c'est elle qui joue déjà) vient de San Francisco et a sorti cette année un premier album Dark Undercoat (en écoute ici) chez Talitres (qui ont accessoirement fait connaitre dans nos contrées le plus-grand-groupe-du-monde : The National).

Dur de profiter pleinement du début de ce concert, on ne voit pas grand chose à part un mec à casquette à peine plus petit que sa contrebasse qui touche presque le plafond du bateau. On devine Emily au centre de la scène (étonnant) et rien sur la gauche... On entends mal aussi, le bar est trop proche. A l'écoute, on identifie quand même un violon et un violoncelle.

Petit à petit, la chaleur faisant fuir les moins résistants, on se rapproche pour goûter au folk de l'américaine, plutôt simple et arpégé mais heureusement enrichi par le trio à cordes. Les arrangements sont vraiment bons et font ressortir un songwriting déjà bien affirmé.

Sur certains titres, la voix rappelle furieusement celle de Cat Power (avant la chute - oups -), une dose de fêlure en moins, certes, mais quand le piano se substitue à la guitare acoustique, c'en est vraiment troublant.

Beaucoup plus à l'aise sur scène que Chan Marshall, l'ambiance est plutôt détendue entre la petite bande et le public, notamment lorsque la péniche s'incline d'un coup à tribord (bizarrement, les images de Titanic reviennent en tête).

La demoiselle termine seule son set et entame le rappel de la même façon. Le groupe revient pour un Hole in the middle bien enjoué avant de fermer boutique sur une dernière chanson juste touchante.

Belle découverte donc, la première assemblée de l'amicale des blogueurs (NextMusic aka Daniel & JP et Blinkinglights aka Xavier) confirme. Et un nouvel album à écouter, un !

ps: merci à Daniel & Xavier pour les bières, la prochaine sera la mienne !
ps2: monsieur Birdy Birdy Partners, aperçu ce soir-là : vos concerts nous manquent...


add : pour retrouver la chronique de Xavier, clique ici, pour celle de Daniel, clique .

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