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Mot-clé - Erwan Pinard

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jeudi 24 mars 2016 17:48

Miossec & Erwan Pinard - Marché Gare (Lyon), le 17 Mars 2016

Une belle programmation que Les Chants de Mars nous offrent cette année (on regrette d'ailleurs de ne pouvoir être ici même le lendemain pour Loïc Lantoine en version big band) !

D'abord dans le local avec Erwan Pinard qu'on a déjà vu place Sathonay et qui a attaqué très tôt (20h20 ?)... si bien qu'il nous manque déjà 3 titres au compteur quand Xavier & moi entront dans la salle (voilà ce que c'est que d'aller faire des burns en berlingo sur les parkings ^^), c'est dommage tant le garçon est en forme.

On reconnait quelques titres de Septembre mais beaucoup sont tirés du dernier album très recommandable dixit mon chauffeur.

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Irrésistiblement drôle et incisif, on se régale de cet humour noir serti de quelques éclairs de poésie qui font mouche à chaque fois. Les 2 frangins qui l'accompagnent (guitare & batterie) assurant à merveille des arrangements rock qui musclent le tout.

Le public, inhabituel pour le Marché Gare (enfin, celui qu'on a l'habitude d'y croiser), adhère dans sa grande majorité même si le volume sonore semble incommoder un chouilla.

Mais il est surtout venu pour Miossec en tournée depuis presqu'un an dans des petits lieux en formule acoustique / réarrangé pour un "petit ensemble" composé d'un accordéoniste (complètement dedans), un guitariste et une violoniste/mandoliniste (elle joue de la mandoline, quoi). Le gratteux ajoutant un beat fàçon grosse caisse histoire de donner un peu de rythme.

Tous les 4 sont de front, assis (!), on se doute que cette configuration se veut intimiste fàçon cabaret ou un truc du genre mais quand le public reste debout, çà fait bizarre... Et le répertoire choisi étant principalement inconnu: nouvel album (sûrement) + des fonds de tiroirs (dixit le Brestois), il est très difficile d'être captivé par ce qu'on entends & voit (l'accordéoniste excepté), le breton reste planqué sous son chapeau, quasi muet entre les chansons.

Néanmoins (quand même), il y aura quelques très beaux moments ("Que devient ton poing que tu tends les doigts" ou surtout "Nuit bleue"), aux arrangements minimalistes qui grattent jusqu'à l'os mais çà contrebalance pas l'ennui qui nous gagne... Et çà fait beaucoup par rapport à l'excellent souvenir de son dernier passage aux Escales de Vénissieux en 2012.

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