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Mot-clé - Fontaines DC

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jeudi 13 juin 2019 15:44

This Is Not A Love Song: jour 3 - Nîmes, le 1er Juin 2019

Suite et fin des aventures nîmoises avec cette dernière journée pour laquelle on tenait à être à l'heure: Shonen Knife fait l'ouverture et, comme les Breeders, çà fait partie de ces vieux groupes qu'on aurait plaisir à voir sur scène. Parce que oui, le groupe existe depuis 37 ans (!) et on aurait jamais pensé les croiser.

Vêtues d'une robe rétro (une couleur pour chacune), les japonaises vont nous servir quelques tubes alimentaires (thème principal de leurs chansons) à forte influence ramonesque (auxquels elles ont rendu hommage via un album complet de reprises) sans temps mort sinon quelques paroles laborieuses en anglais. Chant parfois limite, solos minimalistes, chorégraphies qui tombent à plat, on ne leur en veut même pas, au contraire, çà ne fait qu’accroître un capital sympathie indiscutable, kazoo compris :p .

On aurait pu rester au Japon avec la performance de Wednesday Campanella mais la bande son nous rebute, Mormor et sa pop indie avec une voix soul aurait pu nous retenir mais... seulement 1 titre, on file au Mosquito pour les très attendus Fontaines DC.

Ce sera alors notre tour d'attendre que ce concert démarre... Des zicos statiques et un chanteur à haut débit, assez inquiétant dans son jeu de scène, le ressenti depuis le bord de scène est très monolithique et plat. Heureusement, çà ne dure que 30 minutes et ils s'en vont, sifflés, conscients peut-être d'avoir raté le truc ? Minimum syndical ? Setlist pourrie ? Esbroufe ? Cocher la/les bonnes cases !

S'en suit une errance où on détestera furtivement les maniérés Dirty Projectors et le boomboom de Rinocerose. Rendez-Vous et son post-punk bourrin ne présente guère d'intérêt, nous voilà donc au Patio pour écouter les américaines de Pinky Pinky (qui doivent avoir à elles 3 moins que l'âge du rock roll). Formule ultra basique (la chanteuse est batteuse et réciproquement) mais en s'attardant, on s'attache à ces chansons plutôt bien troussées.

Place à Shame qui défouraille dès son premier morceau, avec un bassiste sauteur et un chanteur bien barré mais... ras le bol du post-punk, on veut du calme !

La grande salle est the place to be puisque Low vient y présenter son dernier disque. On connaît le groupe (sans trop apprécier les 2 albums écoutés), zappant volontairement leur passage à Feyzin cette année, l'occasion de vérifier si c'était une erreur ?

Déjà, on apprécie beaucoup le dispositif scénique en place : pénombre maximum et 3 'stores' vénitiens (derrière chaque musicien) qui projettent des vidéos plutôt abstraites, c'est très réussi et çà se marie complètement avec la musique du trio.

[1]
Tempos lents (à très lents), gros travail sur le magma sonore qui peut sortir des mains du guitariste, on rentre complètement dans cette expérience sonore assez inédite si bien qu'on regrette leur départ l'heure venue.

Faute de pouvoir retenter Fontaine DC dans le Patio, on se fini avec les sympathiques Johnny Mafia, vus dans les 25 m2 du Trokson, ils sont ici... dans la grande salle, contents et... complètement à l'aise !

- le même jour mais chez Xavier ICI -

Note

[1] photo: Yoann Galiotto

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