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Mot-clé - Francois Virot

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samedi 7 février 2009 18:48

Damon & Naomi (ex Galaxie 500) + François Virot - Le Sonic (Lyon), le 30 Janvier 2009

Première expérience au Sonic (çà fait pourtant 2 ans (?) que c'est ouvert)... Sur la Saône, un peu isolée sous les ponts qui mènent à Fourvière...

Peut être pas le meilleur moment pour le découvrir (ils se sont fait piquer tout le matos en fin d'année), la première partie le prouve: François Virot, local du coin est à peine audible pendant la première moitié de son set... Quand çà s'énerve un peu, çà va mieux mais bon, après avoir été chassé vers l'extérieur avant que le concert ne débute pour cause de volume sonore inadéquat et electro-rock en français bien balourd et bourrin, çà fout les boules... Virot, déjà aperçu il y a 2 ans et toujours seul à la guitare est plutôt détendu : représentation bordélique et improvisée, plusieurs titres arrêtés après quelques mesures... c'est pas sérieux !

On passe à la pop naïve des parisiens de Marie Marie Cells, no comment... ah si, bien aimé la forme de la basse !

Re-pause clope sur le pont (qui ne gèle plus) et c'est donc Damon & Naomi, ex-session rythmique des cultes Galaxie 500. Personnellement (et JP va me maudire), je n'ai jamais accroché au peu que j'ai pu écouter du groupe.

damon&Naomi.jpg
Ils sont donc seuls, elle au clavier, lui à la guitare et la couleur rouge de la cale dans la pénombre (d'où la qualité de la photo) leur va à merveille. Quelques mots d'introduction et ils lancent une magnifique reprise du père Buckley : le splendide Song to the Siren, dur de faire mieux !

La suite conserve cet allant (!) : tempos assez voire très lents et mélodies bien tournées. L'étiquette slowcore ou sadcore qui les caractérise n'est pas usurpée: Damon fera même de la surenchère en annonçant leur album à venir comme "the 'slowest and saddest they ever made'' (la bUze prends des cours d'anglais et çà paye !).

Si la complicité du couple ne sourd que très discrètement, leurs voix s'entrelacent à merveille. Tout çà pourrait durer des heures ? euh, pas vraiment... c'est pas le jeu des 7 différences d'un morceau à l'autre mais leur trame est très similaire et l'absence de variété des orchestrations plonge en torpeur l'auditeur.

Un rappel (une reprise de Soft Machine) et puis s'en vont... Décidément, après Thee, Stranded Horse & Matt Elliott, les symptômes "beaux moments + ennui" perdurent, voire s'aggravent...

samedi 17 février 2007 13:54

Petra Jean Phillipson puis Red - L'Epicerie Moderne (Feyzin), le 16 Février 2007

Soirée épicée ce soir puisque 3 groupes se succèdent dans cette très bonne salle de la banlieue lyonnaise.

D'abord François Virot, folkeux lyonnais à la jambe gauche incontrolable. Musique originale (en anglais) et songwriting personnel mais j'ai vraiment du mal avec le chant (trop) plaintif et (re-trop) maniéré...

Petra_Jean_Phillipson_0064tasteofindie.jpg Petra Jean Phillipson arrive ensuite et le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle ne rate pas son entrée: bottes en cuir et boxer shorty noir, voilà c'est tout pour le bas... et ce n'est pas la taille de sa guitare qui masquera grand chose !

Accompagnée par 3 musiciens plutôt sobres et efficaces, sa musique fait parfois penser à Elysian Fields ou Madeleine Peyroux pour les morceaux calmes (un peu jazzy). La reprise du 'Into my arms' de Nick Cave permets de cibler plus précisement les intentions et les influences (sombres) de la demoiselle.

Lorsque çà s'énerve un peu derrière, l'anglaise impressionne surtout par la puissance de sa voix.

Après un petit moment d'hésitation, nous avons droit à un rappel, d'abord seule à la guitare pour une chanson triste et vraiment belle, puis en formation acerée pour le reprise d'un titre qui envoie bien. Enfin, elle termine seule a-capella avec un hommage poignant à Miles Davis.

Un concert un peu court certes mais prometteur...

red14.jpg Le héros de la soirée fait alors son appartion ! Red (aka Olivier Lambin, forcément moins rock'n'roll comme nom), c'est un peu une vieille connaissance puisque çà fait bien 6 fois que La bUze le voit (du temps qu'il était villeurbannais, c'étais plus facile).

Entouré par son groupe maintenant bien rodé (leurs tronches ornent démocratiquement la pochette du dernier album "Social Hide and Seek"), le virage sera cette fois-ci rock'n'roll avec forte influence Cailloux-qui-roulent.

Mr Red vire-t-il star-system ? En effet, il se planque désormais sous une casquette ET des lunettes de soleil... Après quelques titres, on en conclue que çà lui va plutôt bien. Coté instruments, il alterne basse (c'est une nouveauté) et guitare rectangulaire.

Les styles abordés évoluent aussi, tendance Prince ou presque New Wave (réarrangement de Putrefying Corp Song). Le groupe assure bien, les nouveaux morceaux sont taillés pour la scène, avec étirement spacio-temporello-hypnotique, une reprise de Lambchop, le temps passe vite...

Le rappel en solo est limité à un seul titre puis Red nous invite à rejoindre le bar, comme histoire de dire qu'il n'a pas vraiment changé...

↑ GO ↑