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Mot-clé - Hanni El Khatib

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vendredi 24 juillet 2015 21:11

Rock en stock (Cluses) - 2 Juillet 2015

Depuis le temps qu'on zieute la prog de ce festival d'été (gratos qui plus est), il était impossible de rater l'affiche de ce jeudi: Black Rebel Motorcycle Club, Fleshtones, Hanni El khatib et Last Train, du rock à guitares quoi et du bon (sur le papier, certes) !

2 heures de route en plein cagnard et nous voilà rendu au milieu des montagne autour du rond-point du centre ville. Une large scène et une plus petite, on s'attendait à un vaste site mais c'est tant mieux :)

L'entame est donnée par Last Train, dont les quelques titres ouïs sur la toile nous avaient fait bonne impression. Les plein air et plein jour ne s'accordent pas au mieux avec l'ambiance un poil sombre des frenchies et ils récitent un peu trop les poses rock'n'roll du manuel officiel. Mais les compos tiennent la route, il manque juste un ou deux titres plus pêchus (ou plus rapides) pour nous faire vraiment basculer.

La suite est locale avec Jack and the Giant Bean, vainqueur des tremplins organisés par l'Atelier (la salle du coin). Contrebasse, guitare slide, acoustique ou plus pêchu, le set est plaisant et plutôt frais, on aime !

Même chose pour Hanni El khatib qui nous avait pourtant laissé tiède à l'Epicerie en formule duo. A 4, l'efficacité est bien là et le concert a ses bons moments, le bonhomme étant un bon recycleur (ah Bo Diddley) de riffs binaires. On n'ira pas jusqu'à écouter un disque, quoique...

Retour à la petite scène qui accueille les vétérans du soir: infatiguables Fleshtones, toujours sur la route et arborant leurs plus belles chemises (j'aimerai bien trouver le fournisseur). Pas de surprise par rapport aux 2 précédents, c'est un vrai spectacle à voir. En redécouverte et pour faire le blasé, on dira que çà vire un peu trop au cirque systématique, au détriment de la musique (quelques problèmes de son d'ailleurs sur la fin de set) mais on est content de les avoir revu !

Enfin BRMC, dont la présence nous a vraiment décidé à venir, pas pour avoir écouté les derniers efforts du groupe mais plutôt sur les bons souvenirs des 2 premiers et l'identité sonore très élaborée du groupe.

C'est dark, forcément, très statique et épuré quant au dispositif scénique - une tripotée d'amplis pour 2 cordeux - l'intérêt étant ce qui en sort. Sur ce point, c'est le top: gros son, bien défini, on retrouve de suite ce qui nous plait dans le trio.

Les nouveaux morceaux (le dernier album date de 2 ans) ne sont pas forcément accrocheurs en première écoute mais quelques flashbacks vers les origines font bien plaisir. Show à l'américaine: minimum de blah blah, changements d'instru réguliers, tout s'enchaine à la perfection, Peter Hayes & Robert Levon Been alternant chant lead, basse et guitare.

Le tout s'achève de la plus belle des manières: Spread your love & Whatever Happened to My Rock 'n' Roll au rappel, du lourd !

lundi 27 février 2012 22:09

Otto & Hanni El Khatib - l'Epicerie Moderne (Feyzin), le 26 Février 2012

Un peu de rock'n'roll en ce dimanche soir de redoux: on trouve difficilement une place de parking mais on a arrive pile à l'heure pour l'entame de soirée par Otto. Groupe inconnu mais qui convaint d'emblée par un 'Man Ray' qui pose son ambiance. C'est sûr, ils viennent des States planqués dans la valise d'Hanni El Khatib.

Ben, c'est raté : le chanteur déclame un bonjour bien de chez nous et renchaine avec un autre titre aussi renversant que le précédent... Et la tension sera maintenue tout le long d'un set plutôt riche, puissant (l'ombre du Black Rebel Motorcycle Club plane souvent) et très maitrisé. Ils ne sont que 3 sur scène (très grosse cohésion du groupe) mais un 4ème larron projette depuis le fond des visuels raccord avec la musique proposée. C'est fait de bric et de broc (pas de numérique ici) mais çà apporte comme rarement un sérieux plus.

otto_live.jpg[1]
Très surpris d'avoir jamais entendu parler du groupe (d'où viennent-t-ils d'ailleurs) mais guère étonné de les entendre saluer The Good Damn, après les reviews glanées ici ou . Y'a plus qu'à espérer les voir revenir avec ces derniers pour une affiche bien trempée dans la boue des Bad Seeds et autres WovenHand.

Dur ensuite d'enchainer avec Hanni El Khatib, palestino-philippin en provenance de Californie qui, accompagné d'un seul batteur va nous faire un brin de rock'n'roll. Clin d'oeil, hommage, la belle gueule à la Elvis, certes... mais globalement je reste sur ma faim.

Certains titres fonctionnent pourtant pas mal mais çà retombe souvent et le tout manque de folie et/ou de déglingue pour vraiment embarquer. La formule guitare+batterie a également ses limites (on frôle parfois l'overdose de grosse caisse pour "envoyer du bois").

Le dernier tiers du concert est un poil plus enlevé et ce Fuck it. You win. au rappel valait finalement le déplacement !

Notes

[1] photo Thomas K.

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