Aller à la recherche

Mot-clé - Helen Money

Fil des billets Fil des commentaires

dimanche 3 juin 2012 06:39

Dirty Three & Shellac + Helen Money - l'Epicerie Moderne (Feyzin), le 30 Mai 2012

La plus belle affiche de la saison à l'Epicerie ? A mon avis, c'est clair: 2 groupes cultes des 90's qui se partagent l'affiche entre autres points communs (une certaine indépendance, un effectif qui n'a pas changé, ...). Et après Mudhoney il y a 10 jours ou les Melvins en début de saison (en ré-attendant Unsane), on se croirait presque 20 ans en arrière, les cheveux en moins.

Avant cela, place à Helen Money, un violoncelle et une bonne dizaine de pédales d'effets pour vriller le son qui sort de l'instrument. Pas de chant mais des textures sonores tendues, germes semés pour le Shellac qui va suivre, sonorités noise et rythmiques bourrines, heureusement, quelques respirations bienvenues permettent de souffler.

J'accroche pas sur tout mais le set a ses moments, notamment ce Political song for Michael Jackson to sing, excellemment repris et réarrangé from The Minutemen. Une entame originale et pas très immédiate, une bonne mise en bouche quoi.

Petite bière et bol d'air, de quoi reconnaitre Olivier Depardon et lui demander si quelques concerts sont bien prévus pour défendre son bel album. Réponse affirmative, en octobre et au Clacson, en duo avec un batteur, yes !!!

Retour au chaud alors que les Dirty Three commencent de façon bien déglinguée, presque free... Dur de rentrer dans ces 2 premiers titres maltraités par la batterie Jim White... Mais on s'habitue et la suite n'en sera que plus jouissive: des sortes de drones au violon auxquels on s'accroche pour s'enfiler quelques montagnes russes géantes. C'est fort, sale, énorme !

Dirty_Three_live_lyon.jpg

Si Mick Turner (guitare) est aussi discret que la fois d'avant, Warren Ellis (barbe encore plus drue) fait toujours le show (sans forcer (et en jouant de dos presque tout le set)), contant après chaque titre une histoire improbable et perchée (sa maitrise du français encore meilleure) pour introduire le suivant.

Ce type est génialement fou, génial tout court (aussi borderline que l'a été Jonathan Richman il y a quelques semaines) et les australiens sont (et restent) un groupe de scène juste incroyable, on reviendra donc !

...la suite au prochain billet...

↑ GO ↑