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Mot-clé - Hugh Coltman

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dimanche 2 août 2009 04:36

Hugh Coltman + Joseph Arthur and the Lonely Astronauts - Cabaret Frappé (Grenoble), le 24 Juillet 2009

Ayant loupé l'Arthur lors de son passage à l'Epicerie cette année, et pour pas regretter, prenons la bUze'mobile direction Grenoble (sous les nuages) pour une halte au pied du téléphérique de la Bastille.

Dans le jardin de ville à coté, le festival Cabaret Frappé propose une semaine de concerts divers et variés, ambiance détendue, bière artisanale et Dédé, spécialiste du blind-test au mange-disque...

Pas le temps de vider la première bière qu'il faut migrer sous le chapiteau : Hugh Coltman vient d'ouvrir le bal. Accompagné d'un band plutôt rock, le garçon commence presque calmement à la guitare acoustique (c'est - dixit une source de confiance - la tonalité de son album Stories From The Safe House). Cà ne tarde pourtant pas à s'énerver quand l'anglais chausse une stratocaster et c'est encore meilleur !

Hugh_Coltman_live.jpg
Excellente présence scénique, il parle très bien français et sait jouer avec le public : on participe avec plaisir à recréer les choeurs à la Beach Boys ou, lors de la reprise du Jealous Guy de Lennon, tenter de retrouver les sensations procurées à l'écoute du live du regretté Donny Hathaway (çà donne envie de retrouver cet album !).

Il encourage aussi à quelques pas de danse sur un mento endiablé. Dommage que çà soit le dernier titre : contrainte horaire oblige, il n'y aura pas de rappel... Rageant tant c'était frais et excellent !

Place à Joseph Arthur et ses Lonely Astronauts,soient une bassiste à peine femme fatale + un guitariste et un batteur assez discrets en comparaison. Joseph Arthur plein centre, les cheveux devant les yeux, le gars rigole pas trop en début de concert.

Joseph_Arthur_live.jpg
Déjà vu à Vienne en 2002 pour l'ouverture de Dionysos & Iggy Pop, pas trop de souvenirs si ce n'est son utilisation fréquente de l'over-sampling. Il en fait moins usage cette fois-ci et pioche dans sa discographie bien touffue (8 LPs). On reconnait seulement In the Sun du très bon Come to where I'm from mais le reste est de haute tenue.

Songwriting bien reconnaissable, sens mélodique évident, contrairement à Coltman, c'est les titres mid-tempos que je préfère, ceux qui mettent en avant la voix du garçon.

Le rappel arrive tôt (ou est-ce juste une impression ?) mais sera généreusement fourni : une première moitié en solo et un final qui claque.

Bonne ambiance, programmation impeccable, très belles lumières et un son fort jusque comme il faut... on reviendra !

↑ GO ↑