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Mot-clé - I’m from Barcelona

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mercredi 19 août 2009 02:14

Karimouche + Anaïs + I’m from Barcelona - Nuits de Fourvière (Lyon), le 01 Août 2009

Retour presque imprévu à Fourvière pour l'éclat final et, on espère, une bonne raison: les Choristes de I'm From Barcelona.

Avant, Karimouche, artiste locale dont l'entrée en matière rappelle Camille (le human beat-box derrière elle n'y est pas pour rien) mais çà ne dure pas puisque la demoiselle a son propre univers.

Un côté gouailleur dans le chant en clin d'oeil à la chanson française du siècle dernier mais pour tes textes plus actuels. Dommage que le mix des basses (sorties par un gars aux claviers) soit vraiment trop fort et gâche la prestation !

La suite, c'est Anaïs, révélée par son Cheap Show plutôt sympathique il y a 4 ans... A vrai dire, on n'en attends pas grand chose, après avoir entendu un peu de son deuxième effort.

En observation du bout du haut du théâtre antique, on n'a pas l'impression de louper beaucoup : du pop-rock en français assez bateau, efficace certes mais bon... Quelques titres du précédent pour mettre du liant, le public adhère en plein et lui réserve une ovation.... ouaip...

Déplacement dans la fosse pour la tête d'affiche, les organisateurs ayant distribués des tubes fluos au public, le Gérard Jugnot suédois est ravi de l'accueil qui lui est fait.

La troupe s'installe et, grosse déception, la plaquette a menti : là où on nous promettait 24 musiciens, ils ne sont que 14 sur scène : 3 guitares, 1 basse, 2 claviers, 1 batterie et 2 cuivres, le reste au chant. Mais on leur pardonnera rapidement.

Première impression : le magma sonore qui s'échappe rappelle (à peine) bizarrement celui d'Arcade Fire vus ici même il y a 2 ans (une question d'effectif sûrement).

I__m_from_Barcelona_live.jpg
Très mélodiques et souvent légères, ces compositions ont un effet euphorisant immédiat et très bénéfique. Il faut dire que le groupe a soigné l'emballage : énormes ballons de baudruches rouges (malheureusement vite balayés par le vent) et confettis à gogos en guise d'accompagnement visuel. Une douce folie gagne la fosse déjà convertie et qui reprends à tue-tête les hymnes nordico-ibériques.

On ne verra pas le temps passer... Le rappel est généreux (pimenté d'un mini stage-diving pour le chanteur à moustache) et le timing est synchro avec la météo qui lâche ses premières radées sitôt les dernières notes achevées (c'est le service nettoyage qui va être content).

Over !

↑ GO ↑