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Mot-clé - John Martyn

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mercredi 25 août 2010 01:06

Episode 13: classiques (oubliés)...

Là encore du retard sur la rubrique... Et cette fois, on remonte bien loin pour du classique (qui veut parfaire sa culture rock ?) et en plus du bon ! Mieux vaut tard que jamais, telle sera la conclusion !

:bz55) Captain Beefheart – Safe as milk – 1967
Yesss ! Il y a longtemps, suivant les conseils des tops disques a avoir dans sa discothèque, j’avais fait l’achat du Trout Mask Replica de l’allumé Beefheart... J’ai pas dû l’écouter 3 fois… çà me parlait pas vraiment, trop bizarre, trop barré... En 2011(?), j’espère franchir l’étape aussi m’entraine-je avec le premier opus de Don Van Vliet : c’est immédiat, rugueux, çà pioche un peu partout mais çà a de la gueule, une belle gueule amochée certes avec une voix inimitable et j’adhère pour pas dire adore : rien que les intros de "Sure 'Nuff 'N Yes I Do", "Electricity" mais aussi "Zig zag wanderer", "Abba Zaba", ... enfin rien à jeter sur la galette, juste les bonus tracks sont dispensables !

:bz45) John Martyn - Bless the weather - 1971
Enregistré 2 ans avant l'excellentissime Solid Air, Bless the weather propose, l'effet 'nouveauté' (pour La bUze) en moins, de superbes titres dans la même veine ("Head and heart", "Just Now"), avec une approche / un son moins jazzy peut-etre (hormis "Glistening Glyndebourne" qui annonce complètement 'Solid Air') mais "Just Now", "Walk to the Water", "Head and heart" sont à tomber. Le disque se termine sur une reprise de "Singing In The Rain" qui parait presque décalée (le syndrome 'Orange mecanique' ?). Autre reproche : la pochette est vraiment vilaine !

:bz4) Violent Femmes - sans titre - 1986
Filiations Modern Lovers ou Television ("To the kill") voire Loaded Velvet ("Good Feeling") évidentes mais à la sauce nerveuse, sèche et rêche (la production 'ligne claire' y contribue un max). Majoritairement acoustique, des titres généralement courts et le tout brinqueballant et fragile comme un roseau sans que jamais çà ne rompe. Les morceaux plus lents (Confessions ou Good Feeling) sont moins convaincants et encore...

episode13.jpg

:bz4) XTC - Drums and Wires - 1979
Découverte au hasard... dans le genre groupe jamais écouté... à tort ? On vérifie... et bizarrement au premier titre, c'est terrain connu puisque l'excellent Making Plans for Nigel a été repris à la sauce Nouvelle Vague... La suite de la première face est de haute volée et la production pas vraiment datée. Je reste sur ma fin en verso même si l'inquiétant Complicated Game vaut le détour. Enfin ce qui enchante reste la construction bien alambiquée de ces chansons pourtant immédiates et ce jeu de guitare tout en silences, souvent 'out' mais complètement génial. J'y retournerais donc !

:bz4) The Only Ones - sans titre - 1978
On reste en Angleterre avec le premier effort de la bande à Peter Perrett (récemment reformés d'ailleurs). Pas emballé d'emblée (la faute à la voix du leader) et puis je persévère avec succès : que ce soient le buzzcockien "Language problem", le sax (pour Xavier) sur "The Whole Of The Law" ou l'inépuisable single "Another Girl, Another Planet", c'est très bon. On est là encore sous influence Television ("The Beast") et on zieutera une éventuelle date dans le coin !

:bz1) Alexander "Skip" Spence - Oar - 1969
Album culte enregistré par le batteur du Jefferson Airplane à sa sortie d'hopital psychatrique (il avait détruit un studio à coup de hâche), disque le moins vendu de l'histoire Columbia Records, le garçon y fait tout tout seul et propose un folk psychédélique bien barré, dans le genre des 2 efforts solos de Syd Barrett. A conseillé aux amateurs donc, moi, suis un peu resté à coté...

lundi 1 juin 2009 18:53

John Martyn - Solid Air

solidAir.jpg Bon, revenons à l'antépénultième billet et calmons le jeu.

Un titre c'est bien peu pour un tel disque , voici l'intégrale du John Martyn :








vendredi 29 mai 2009 18:55

John Martyn - Don't want to know

...ou comment se prendre une baffe à lire les rubriques nécros.

johnmartyn.jpg
John Martyn, puisque c'est de lui dont il s'agit, est mort en Janvier de cette année à 60 balais. Il avait commencé en 68 par un pur folk London Conversations avant d'élargir le champs des possibles d'album en album : passage à l'électro-acoustique et expérimentation de nombreux effets pour la forme, escapades vers le jazz, le blues et le rock pour le fond.

C'est ce qui nous amène à Solid Air en 73 (dont le titre éponyme est dédié à Nick Drake, vieux pote pas tout à fait décédé) et chef d'oeuvre du mossieur, dixit les gens mieux informés. La bUze a bien voulu les croire et ils se sont pas trompés : 9 titres folks délicats qui lorgnent vers le jazz, quelques touches subtiles de clavier, un son tout simplement envoûtant et une voix aérienne ou plus rugueuse sur les 2 titres blues de la galette. Bref, renversant ! :bz6)

Difficile alors de croire que son géniteur est bourru comme un ours, souvent bourré aussi et, alcool aidant, pour le moins bastonneur. Drogues, relations personnelles chaotiques, il sera amputé d'une jambe suite à un kyste mal soigné ou encore blessé par des balles de maris jaloux. Forte tête donc, comme quand il décide de vendre son Live at Leeds à lui par la poste après un refus de sa maison de disques de le sortir (10.000 exemplaires !).

Restent 20 albums à redécouvrir ou presque : pour celui fait au fond du trou avec un Phil Collins (si si, l'affreux Phil) dans le même état (dépression post-divorce), je suis pas sûr, quoique... Vais peut-être poursuivre par One World, effort de 77 enregistré en Jamaïque et considéré comme très haute influence du genre trip-hop.

Avant çà, back to Solid Air et ce splendide Don't want to know :

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