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Mot-clé - Laetitia Sheriff

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mardi 2 août 2016 22:27

Episode 27: ces disques qui n'auraient jamais dû sortir

Jamais dû sortir dans un sens ou dans l'autre ;)

:bz4) Screaming Trees - Last Words: The Final Recordings - 2011
Petite madeleine que cette galette des Trees jamais publiée jusqu’à maintenant. Dans la poursuite de Dust, album indépassable, Last words reste une bien belle carte postale qui aura mis du temps à venir !
Ash grey sunday et son très bon gimick de guitare est judicieusement choisi pour l'ouverture, léger et frais, même 10 ans après. Plus loin, Door into summer évoque les Trees première époque (SST), Revelator faisant penser à Dollar Bill.
Le tout n'a pas la cohésion d'un album certes et la seconde face est décevante (Anita Grey surtout avec sa batterie casse-c@#%&) mais bon, on est presque fan donc pas vraiment objectif !

:bz35) Crowsdell - Within the Curve of an Arm - 1995
Dernier projet de Shannon Wright avant qu'elle ne parte en solo. C'est moins lourd et torturé que ce qui suivra (avec une presque ballade: Floridian lamb), moins douloureux (quoique Patches ne respire pas la joie de vivre) aussi mais pas pop non plus... Forcément moins personnel (et donc moins prenant), guère aidé par un orgue très présent et une prod qui gomme toute vélléité offensive (Five Stars, W.C. Haley). Restent quelques belles mélodies, comme toujours, et You want me dead

:bz35) Jimi Hendrix - Valleys Of Neptune - 2010
Rien de bien neuf à priori pour les spécialistes du bonhomme. Je n'en suis pas là et c'est donc un bon panard que d'entendre à nouveau le Jimi. Un son qui pète, des petites bombes (Bleeding Heart), des reprises déjà connues (Fire), du blues aussi (Lover Man bien enflammé ou Red House). Le disque permet aussi de mesurer à quel point le gars savait chanter ! D'autres sorties du même genre sont annoncées, pas de quoi bouder son plaisir donc...

volatilMem27.jpg

:bz3) Betty Davis - Is It Love or Desire - 1976
Album passé à la trappe, il gardait pourtant la formule funk très hot aux paroles très crues des précédents mais il y manque un truc: la flamme sent l'allumage automatique et l'attrait de Betty s'est refroidit, les sonorités disco font aussi leur apparition, ce qui n'arrange pas le tout. Elle en fait même un peu trop sur Bar Hoppin' mais Stars Starve, You Know déchire tout (I've danced before ou Crashin' from passion aussi)

:bz25) Laetitia Sheriff - acoustic & solo - 2010
Un projet passé inaperçu, un disque même pas sorti d'ailleurs... On y retrouve Sheriff à gratter son répertoire jusqu'à l'os. Cette relecture dépouillée fonctionne sur quelques titres (Black dog ou Memento) mais le parti pris est un peu trop minimaliste sur beaucoup d'autres et le travail de Melano sur les 2 précédents albums de la lillo-rennaise nous manque.

:bz05) Kurt Cobain - Montage of Heck The Home Recordings - 2015
Truc vraiment infâme... 31 pistes de bruits, cris, bidouillages... Une reprise des Beatles à la rigueur, sinon, du rien inutile et affligeant... Beurk !

Playlist:
- Screaming Trees: Ash grey sunday
- Crowsdell: You want me dead
- Jimi: Bleeding Heart
- Laetitia: Black dog
- Betty: Stars Starve, You Know
- Kurt: And I love her

jeudi 17 décembre 2009 20:37

Piers Faccini + Grizzly's Ache - le Marché Gare (Lyon), le 12 Décembre 2009

Ras le bol de l'épicerie (non pas vraiment)... place au Marché Gare, lieu peu visité pour cause de programmation non compatible... M'enfin, on fera facilement exception ce soir puisque Piers Faccini joue enfin en terres lyonnaises, après un loupé en 2005 (pour une raison valable dont il s'excusera d'ailleurs - et puis Red avait largement sauvé les meubles).

Mais revenons à nos moutons, ruminants un peu cons qui, en Pyrénées, se font bouffer tout cru par ces salauds d'ours... Habile transition pour dire que décidément l'ours est à la mode : après Panda Bear et autre Grizzly Bear c'est Grizzly's Ache qui débute la soirée, dans les deux sens du terme puisque c'est une première pour eux aussi.

Le chanteur est d'ailleurs assez crispé dans ses interventions mais rayon musique çà fonctionne vraiment pas mal : les compos sont variées (voix à la Dogbowl, influences qui lorgnent parfois vers Wooven Hand) et ils savent mettre en place des ambiances sonores (la balade dans le désert, notamment). 6 titres en guise de présentation, bon format !

Place à Faccini, auteur cette année d'un excellent Two Grains of Sand (son premier Leave No Trace est du même niveau et le Tearing Sky suivant doit bien le valoir). La fosse est bien garnie, on garde donc sa place et on aperçoit la charmante Laetitia Sheriff qui officiera aux choeurs et à la basse.

piers.jpg[1]
L'entame est minimaliste : voix + guitare (2 accords ?) et c'est déjà bluffant. Le son est parfait et s'il était difficile, à 3, de reproduire les arrangements nombreux et discrets des enregistrements, les ré-orchestrations sont très réussies. Plus rock aussi, l'anglais se permettant même une paire de cours chorus crados (aka à la Neil Young). Le batteur lui emboitera le pas : 2 solos de batterie en moins d'un mois, où va-t-on ?

Coté répertoire, il pioche dans ses trois galettes, y ajoute une reprise de Springsteen (période Nebraska) et un blues en rappel acoustique. Impressionnant jeu aux doigts au passage mais surtout des qualités de songwriting épatantes et une voix à tomber ! Il parait même qu'il est plutôt beau gosse, alors bon...

Deep Blue Sea fermera le chapitre : seul, a cappella, après presque 2 heures de concert... Thanks !

On croise Benoit & Max B à la sortie, convaincus tous 2, l'épisode Young Gods est oublié ;) .

Notes

[1] photo Pirlouiiiit

mercredi 11 février 2009 00:02

Episode 02


Même pas un épisode de '"Mémoire (de) volatile"' que Deezer part en eau de boudin... C'est donc pas 1 mais 2 players pour écouter la sélection des dernières semaines...

02teenage.jpg :bz45) Teenage Fanclub - Songs From Northern Britain - 1997
Back to the nineties, à la faveur de la lecture du sympathique 31 songs de Nick Horbny et d'une ré-écoute de leur excellent Grand Prix. Toujours le même programme : des pop-songs aux mélodies imparables et cette dose d'innocence et de fraicheur qui ne tarie pas. Le songwriting tri-céphale fait encore merveille ici, profitons-en !

02laetitiaSheriff.jpg :bz45) Laetitia Sheriff - Games Over - 2008
Si le concert correspondant à ce 2ème album était raté, le disque est tout le contraire ! J'en dis plus ici et çà vaut bien 2 titres...




02marissa.jpg :bz35) Marissa Nadler - Songs III: Bird on the Water - 2007
Quelques titres postés chez next et je saute sur l'album à la bibliothèque. 3ème disque d'une folkeuse américaine essentiellement acoustique.
D'accord, le pitch n'est pas très original tant il en sort des pelletés depuis 2-3 ans. Pourtant celui-ci se démarque dans le bon sens, porté par la voix céleste Marissa. Certes, l'influence d'un Mazzy Star expurgé de sa référence Velvet Underground se fait un peu trop sentir (Mexican Summer, Bird on your grave) et la seconde moitié du disque ronronne pas mal mais Diamond heart ou Thinking of you sont tellement bien troussés qu'on suivra de près le suivant (sortie le 3 mars) et la tournée qui va avec !

02varlet.jpg :bz35) Alexandre Varlet - Ciel de fête - 2007
Accroché par le single Montre-toi, belle découverte (on est chez Fargo, forcément) au final. Alexandre Varlet propose un album tout en tension, chanté en français, s'il vous plait et qui, coté musique, évite l'écueil d'un "nième sous Noir Désir" pour s'établir de l'autre coté de l'Atlantique. Gros travail sur le son et c'est payant. Pas l'album de l'année mais la galette renferme quelques perles : Montre-toi ou le titre époonyme, par exemple.


02markOlson.jpg :bz25) Mark Olson - Salvation Blues - 2007
Déçu du concert alors que l'écoute des titres myspace était prometteuse, je m'obstine avec cet album solo d'Olson. Ai-je bien fait ? au vu de la face A, certainement : globalement excellente, la voix nasillarde du Mark est particulière mais apporte un supplément d'âme à des compos déjà très réussies qui flirtent gentiment avec le genre 'americana'. La face B alors ? tout le contraire : les banjos sont de sortie (Winter song) et les titres bien moins enlevés... dommage !


02earth.jpg :bz1) Earth - The Bees Made Honey in the Lion's Skull - 2008
Découverte du drone métal et déception : d'accord, le son est bien énorme et, à haut volume, ferait descendre ma voisine avant la fin d'un titre (7 à 8 minutes en moyenne (ma voisine est âgée)) mais quel ennui : une phrase trouvée est répétée 30 fois avant de passer à la suivante. 3 phrases = 1 morceau. 7 morceaux = presque une heure... Stop !

samedi 7 juin 2008 22:08

Paramount Styles & Laetitia Sheriff - Cave à Musique (Mâcon), le 31 Mai 2008

Week-end pluvieux, once again, de quoi s'enfermer à la cave de Mâcon pour une soirée prometteuse : nos retrouvailles avec Laetitia Sheriff et, juste avant, les américains de Paramount Styles.

Scott McCloud.jpg Ces derniers, qui jouent premier, constituent le nouveau projet de Scott McCloud, leader des mythiques Girls Against Boys, groupe phare des 90's et lacune buzienne presque incompréhensible au vu de ses influences (Fugazi & Jesus Lizard).

La forme presque acoustique du quintet (gratte folk pour le chanteur, violoncelliste) n'est qu'une trompeuse apparence. Le démenti arrive d'ailleurs rapidement, quand le clavier (peu audible) chausse sa basse : les titres deviennent plus nerveux et le songwriting de McLoud s'avère particulièrement sec, comme coupé au cordeau. Le bonhomme porte le tout avec brio et se donne sans retenue malgré la faible affluence dans la salle ce soir.

Que demander de plus ? Peut-être comment font-ils pour venir des USA à 5 zicos et faire la 1ère partie d'un concert à 12€ et 50 entrées...

Place maintenant à Laetita Sheriff en tournée avant la sortie de son deuxième album (en écoute ici), découverte et appréciée dans cette même salle il y a 4 ans pour son très bon Codification.

laeticia.jpg Toujours accompagnée des Mobiil Gaël Desbois (batterie) et Olivier Mellano (guitare et quinzaine (!) de pédales d'effet), l'entame du concert est plutôt bonne avec les titres accrocheurs de ce Games Over. Mellano superpose habilement ses strates sonores et on reconnait de suite son style très personnel.

On retrouve avec plaisir un titre de Codification avant que Laeticia ne délaisse sa 4 cordes pour le clavier. S'en suivent quelques morceaux plus froids et trop longs, 'expérimentaux' diront certains, mais çà manque surtout de diversité et de rythme (ne disons pas groove).

La suite ne relance pas l'affaire : pénible impression de répétition lors de la construction de chaque nouveau titre, interprétation sans trop de conviction et communication avec le public proche du rien.

Déception donc, comme si le groupe était toujours en rodage pour une tournée qui n'a pas réellement commencé !

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