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Mot-clé - Leonard Cohen

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vendredi 21 janvier 2011 21:02

Episode 16: réédition, remasterisation, piège à con...

Quand l'industrie de disque nous ressert sa sauce, on y goûte !

:bz5) Betty Davis - They Say I'm Different - 1974
Petite bombe bien sexe que ce deuxième LP de madame Davis. Du funk bien brut et sans fioriture, des feulements plus qu'évocateurs.. Cà groove à fond le temps de 8 titres (Special people permet quand même de reprendre son souffle), 34 minutes de pur plaisir, parfait ! La réédition de 2007 apporte 4 Rough mixes qui en rajoutent à peine tant les originaux sont grrrrr...

:bz45) Pavement - Wowee Zowee Deluxe edition - 1995
3ème Pavement dans cette édition pleine à la gorge de b-sides, live session et bout de démos... For fans only tant la matière n'est pas forcément transcendante : le chaos Pavement non mis en forme reste toujours moins bandant que l'album, surtout quand celui-ci est excellent... et peu de gemmes se cachent parmi les 32 titres additionnels de cette réédition (sûrement remastérisée - arf) : on garde le single Give it a day, çà, pour sûr !

:bz45) Leonard Cohen - Songs of Leonard Cohen - 1967
Le premier effort du Léo et bon, c'est pas mal ;o) . Même si l'impression monolyte du tout lasse un peu (ou alors vient-ce de la voix du canadien pas encore totalement cohennienne ?). Pas grand chose à jeter ici (un creux par face, en gros) et une remasterisation qui apporte beaucoup de relief au son (pas trop difficile vu la médiocre première édition CD). On profite aussi des 2 bonus tracks de très bonne facture.

episode16.jpg

:bz35) Jesus Lizard - Head - 1990
Premier effort de la bande à Yow, après un single Chrome bien efficace et l'EP Pure qui confirmait. Là, ils ont un vrai batteur et le bloc se mets en place pour une formule qui va produire quelques-uns des meilleurs disques des 90's, un style à part, bien allumé, un blue malsain. Pas aussi abouti que ses 2 successeurs, Head envoie quand même quelques parpaings dans ta face : One Evening, If you had lips, ... Quant à l'intérêt de la remasterisation... c'est une production Albini, çà vieillit plutôt pas mal !

:bz35) The Beatles - Please please me / With The Beatles - 1963 / 1964
Longue attente, montée de buzz, cruel choix Mono/Stereo... le business sait y faire pour la ressortie de l'intégrale des Fab Fours. Mais les Beatles restent les Beatles et ces rééditions servent de prétexte pour replonger dans leur discographie... et tant qu'à faire, par le début. Ces 2 premiers disques (on ne parle pas encore d'album) compilent compos du duo Lennon/McCartney et pas mal de reprises chippées chez les black américains. C'est gentillet - un peu trop à la longue - mais l'évidence mélodique est déjà là dans les voix. Léger et plaisant donc, avec des pépites au milieu : There's A Place, P.S. I Love You, ...

mercredi 3 mars 2010 17:55

Cette chose que je n'ai pas dit

J'avoue, je viens de lire mon premier Marc Levy... Qu'est-ce qui m'a pris ? J'en sais rien... Le bouquin trainait sur l'étagère d'un buffet familial et ce fût le déclic, une pulsion malsaine de voir de quoi il en retournait !

Suis même allé au bout de cette histoire avec sucres ajoutés où se mêlent androïde, l'amour avec un grand A, la chute du mur de Berlin le jour J (même Sarko a pas fait mieux), le commandant Massoud, ... C'est cousu de fil blanc mais comme pour un mauvais téléfilm, on reste vautré dans le canapé !

Et puis des fois, c'est drôle, et pas toujours de façon volontaire, comme quand, dans un lyrisme bien poussif, l'auteur nous évoque Rostropovitch jouant au pied du mur un certain soir de novembre 1989 :

Les gens se pressaient vers le mur. Certains commençaient à le piocher avec des outils de fortune, tournevis, pierres, piolets, canifs, moyens dérisoires, mais il fallait que l'obstacle cède.
Et puis, à quelques mètres de moi, se produisit l'incroyable ; l'un des plus grands violoncellistes du monde était à Berlin. Averti de ce qui se passait, il s'était joint à nous, à vous. Il a posé son instrument et s'est mis à jouer. Etait-ce ce soir-là ou le lendemain ? Qu'importe, ses notes de musique aussi ont entamé le mur. Des fa, des la, des si, une mélodie qui voyageait vers vous, autant de portées sur lesquelles flottaient des airs de liberté.

Je sais, extraire quelques phrases d'un livre de 300 pages, c'est pas bien et facile... Encore un Alexandre Jardin et un Guillaume Musso, après j'arrête, promis !

mercredi 26 août 2009 08:31

Leonard Cohen - Théâtre antique de Vienne, le 18 Août 2009

Température caniculaire et arrivée très en avance ne font pas bon ménage... On se liquéfie (mais on s'hydrate) en regardant se garnir le théâtre (c'est pas plein (c'est également hors de prix)) et la moyenne d'âge est bien au dessus des normales saisonnières...

A l'heure dite (20h), les musiciens s'installent vite rejoints par le chef de la soirée planqué sous un chapeau noir. Ses premiers mots sont ceux de Dance Me To The End Of Love et on ne regrette déjà plus d'être là : quelle voix !

Introduisant chaque titre par ses premiers vers en français, Cohen fait dans la classe élégante (on pense à Bashung lors de sa dernière tournée), ôtant son couvre-chef quand les musiciens prennent le lead, s'agenouillant même devant Javier Mas, guitariste qui apporte une touche espagnolante bienvenue aux orchestrations.

Les autres musiciens sont tout aussi virtuoses, mention spéciale au multi-instrumentiste aux vents (sax, clarinette, harmonica, ...). On redoutais le plan tricotage de solo à tout va, c'est finalement plutôt rapide et discret, casé en fin de concert.

La première partie (puisqu'entracte il y a) est bien axée sur les compos post 1980, avec un peu trop de synthés à mon gout mais c'est pour chipoter. Tower of song sonne la reprise et fait douter avec sa seule programmation minimaliste au synthé. Heureusement, Suzanne nous ramène plus en arrière et sera enchainée avec quelques classiques du Môssieur : Hallelujah ou The Partisan (sommet du concert) entre autres.

Leonard_Cohen_live_vienne.jpg
On prends un dernière valse et Cohen s'en va tournoyant rejoindre les coulisses (notre septuagénaire est encore bien alerte !).

Il reviendra vite avec Marianne, 2 titres par ci, 3 titres par là... on pense que If it be Your Will entamé en spoken word par le Léo et terminé par les soeurs Webb à la harpe et guitare pourrait être une très belle façon de tirer sa révérence, discrètement... que nenni ! Jouant avec ses paroles, Cohen repart à cloche-pied après un Closing Time de bon aloi ... et revient encore chanter I tried to leave you.

Finalement après 3 heures de concert magique, toute la troupe vient saluer en chantant une dernière fois l'assistance debout. Ben merci, donc !

mardi 22 juillet 2008 23:54

Que le personnel s'amuse...

Mr Léonard Cohen, pour sa (première ?) tournée d'adieux, passe par l'Olympia.

Cà se passe les 24, 25 & 26 Novembre prochains, votre place vous attends pour la modique somme de 128 € - Arrrghhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh --transfert interrupted--

↑ GO ↑