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Mot-clé - Marissa Nadler

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mercredi 8 octobre 2014 22:35

Marissa Nadler + Angel Olsen - Epicerie Moderne (Feyzin), le 1 Octobre 2014

Quoi de mieux qu'une petite thématique spéciale Dépressifs pour se mettre dans le bain de la rentrée, l'Epicier en proposant une déclinaison féminine enchainant Marissa Nadler et Angel Olsen.

Nadler ouvre le bal (elle a la robe qui va avec en tout cas), accompagnée d'une blonde violoncelliste qui accompagnera un peu les titres longs et répétitifs de sa comparse. Autant on avait gardé un bon souvenir de son passage (en groupe) au Sonic, autant ce soir, on s'emmerde... Très coincée, un tempo invariable, la linéarité du set est assommante d'ennui.

Pause bière debrief où Xavier s'étonne (fort à propos d'ailleurs) de ma présence en ces lieux... Je dois peut-être développer une forme rare de masochisme à base de guitare boisée et sandalette en cuir (même si ce soir la charmante violoncelliste portait (ôtait, remettait, renlevait - m'égare-je?) des talons hauts.

Bref, c'est au tour d'Angel, vue ici même en choeurs avec Bonnie Prince Billie pour un épique (non, c'est une blague) concert. Le titre proposé sur le net pour vendre le truc étant infiniment plus enlevé que toute la production de BPB réunie, je m'étais laissé séduire.

angel_olsen_live.jpg [1]
Sans regret puisque le quatuor (électrique) proposera un bien chouette moment: la voix d'Angel (en méforme avouée) est assez incroyable, ses compositions, sans être renversantes ni très originales, fonctionnent sans problème en première écoute et les interventions de l'américaine sont plutôt bien senties et décomplexées (même si on comprendra pas tout).

Comme quoi, on a bien fait...

Note

[1] photo: Thomas Saminada

lundi 25 mai 2009 20:50

Marissa Nadler, Solarium Tremens, Cotton Wood - le Sonic (Lyon), le 19 Mai 2009

Et encore un Sonic, un ! Next a fait le déplacement : J-P et Daniel sont sur le pont, ce dernier a même remisé sa fabuleuse chemisette histoire de laisser toutes ses chances à J-P, (à peine) secrètement épris de Marissa Nadler.

Trois groupes ce soir et déjà des retrouvailles avec Cotton Wood : répertoire quasi identique à celui de la semaine d'avant, instrumentaux un poil trop longs inclus.

La bUze plonge alors dans une faille spatio-temporelle: à ma gauche, le stand merchandising déserté de Marissa Nadler, un jeune homme du public s'en approche discretos, compulse attentivement la pochette de son dernier effort avant d'avoir toutes les peines du monde à ranger l'objet dans son sac ! Et oui, au temps d'Hadopi, certains préfèrent le grand frisson :o) .

Retour sur le pont histoire de chopper un peu d'air frais avant de redescendre pour les Solarium Tremens, en configuration originale : 2 guitares, 1 violon, harpe et didgeridoo. Au programme: de jolis instrumentaux mais qui peinent à décoller (l'absence de section rythmique peut être ?), d'autant plus qu'ils sont entrecoupés par des lectures de strophes en prose des plus obscures qui font tout retomber. Bref, le post-rock acoustique, très peu pour moi.

Hydratation et oxygénation avant de replonger dans la fournaise rouge : Marissa Nadler tourne pour son 4ème LP Little Hells. Je ne connaissais que son (plaisant) prédécesseur, çà tombe bien puisque Diamond Heart ouvre le bal suivi d'une chanson à la 12 cordes peu convaincante (une nouvelle ?) avant un excellent Thinking of you.

marissaNadler.jpg
Ces 3 titres où Marissa Nadler s"accompagne seule à la guitare permettent d'apprécier la voix magnifique et délicate de l'américaine. Le groupe la rejoint : guitariste au bandana (c'est la saison, moi qui croyait que c'était le keffieh cette année), batteur et bassiste sosie de Régis (Régis était avec moi en IUT, il avait une R25 et y faisait hurler Metallica ou de l'accordéon) mais je m'égare...

Cette formule enrichie en électricité permet de ne pas trop sombrer dans la mélancolie et donne au concert son meilleur moment avec un superbe The whole is wide. Un peu plus loin, Oh lonesome me repris par Neil Young sur son After the gold rush que je reconnais pas (c'est pourtant mon préféré du loner au rayon folk, va falloir réécouter çà).

2 titres en rappel (Silvia) et peu de bavardage (timide Marissa ?) pour un concert plutôt bon donc, porté par le jeu en arpèges du gratteu et l'utilisation marquée de la reverb (ces éléments évoquent d'ailleurs plus les Cocteau Twins de Liz Frazer que le Mazzy Star d'Hope Sandoval plombé au velour souterrain).

- la chronique de JP ici. -

mercredi 11 février 2009 00:02

Episode 02


Même pas un épisode de '"Mémoire (de) volatile"' que Deezer part en eau de boudin... C'est donc pas 1 mais 2 players pour écouter la sélection des dernières semaines...

02teenage.jpg :bz45) Teenage Fanclub - Songs From Northern Britain - 1997
Back to the nineties, à la faveur de la lecture du sympathique 31 songs de Nick Horbny et d'une ré-écoute de leur excellent Grand Prix. Toujours le même programme : des pop-songs aux mélodies imparables et cette dose d'innocence et de fraicheur qui ne tarie pas. Le songwriting tri-céphale fait encore merveille ici, profitons-en !

02laetitiaSheriff.jpg :bz45) Laetitia Sheriff - Games Over - 2008
Si le concert correspondant à ce 2ème album était raté, le disque est tout le contraire ! J'en dis plus ici et çà vaut bien 2 titres...




02marissa.jpg :bz35) Marissa Nadler - Songs III: Bird on the Water - 2007
Quelques titres postés chez next et je saute sur l'album à la bibliothèque. 3ème disque d'une folkeuse américaine essentiellement acoustique.
D'accord, le pitch n'est pas très original tant il en sort des pelletés depuis 2-3 ans. Pourtant celui-ci se démarque dans le bon sens, porté par la voix céleste Marissa. Certes, l'influence d'un Mazzy Star expurgé de sa référence Velvet Underground se fait un peu trop sentir (Mexican Summer, Bird on your grave) et la seconde moitié du disque ronronne pas mal mais Diamond heart ou Thinking of you sont tellement bien troussés qu'on suivra de près le suivant (sortie le 3 mars) et la tournée qui va avec !

02varlet.jpg :bz35) Alexandre Varlet - Ciel de fête - 2007
Accroché par le single Montre-toi, belle découverte (on est chez Fargo, forcément) au final. Alexandre Varlet propose un album tout en tension, chanté en français, s'il vous plait et qui, coté musique, évite l'écueil d'un "nième sous Noir Désir" pour s'établir de l'autre coté de l'Atlantique. Gros travail sur le son et c'est payant. Pas l'album de l'année mais la galette renferme quelques perles : Montre-toi ou le titre époonyme, par exemple.


02markOlson.jpg :bz25) Mark Olson - Salvation Blues - 2007
Déçu du concert alors que l'écoute des titres myspace était prometteuse, je m'obstine avec cet album solo d'Olson. Ai-je bien fait ? au vu de la face A, certainement : globalement excellente, la voix nasillarde du Mark est particulière mais apporte un supplément d'âme à des compos déjà très réussies qui flirtent gentiment avec le genre 'americana'. La face B alors ? tout le contraire : les banjos sont de sortie (Winter song) et les titres bien moins enlevés... dommage !


02earth.jpg :bz1) Earth - The Bees Made Honey in the Lion's Skull - 2008
Découverte du drone métal et déception : d'accord, le son est bien énorme et, à haut volume, ferait descendre ma voisine avant la fin d'un titre (7 à 8 minutes en moyenne (ma voisine est âgée)) mais quel ennui : une phrase trouvée est répétée 30 fois avant de passer à la suivante. 3 phrases = 1 morceau. 7 morceaux = presque une heure... Stop !

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