Aller à la recherche

Mot-clé - Mathieu Boogaerts

Fil des billets Fil des commentaires

vendredi 10 novembre 2017 04:25

Mathieu Boogaerts - Marché Gare (Lyon), le 03 Novembre 2017

2 ans qu'on n'avait point vu Boogaerts de retour avec un nouvel album à la clé.

Bizarrement, la salle n'est pas pleine quand on arrive pendant la première partie, Martin Luminet, seul face à la scène, alternant clavier et ukulélé pour des chansons en français, un brin de voix fluet et des textes alternant entre quotidien et ironie. Belle surprise (tant ce genre d'exercice n'est pas évident) & idéal pour la suite.

La suite, c'est Boogaerts, en configuration presque aussi minimaliste mais quand même accompagné de Vincent Mougel entre guitares & claviers.

Un nouveau "concept" pour cette tournée: 2 parties sans entracte avec d'abord une période verte et le petit dernier dans l'ordre ou pas loin puis une période rose et les singles du monsieur, ceux qui ont marché (ou pas).

On n'a pas écouté Promeneur... Du coup, la découverte live de ces titres toujours bavards et lunaires et (sûrement) réarrangés pour la scène ne permet pas trop de se faire une idée du disque. On se laisse donc porter par la prestation, comme toujours, plutôt bonne. Les 2 compères s'entendent à merveille et Mougel est assez bluffant dans ses oeuvres, très doué et drôle à la fois.

Après la pause changement de t-shirt, on s'y retrouvera déjà plus comme sur ce Las Vegas countrysant.

Un peu de bavardage pour présenter les phrases-à-la-con ayant enclenché le process créatif, Boogaerts revisite son répertoire tranquillement, pour le plaisir, bien complice & amusé, malgré la fatigue (presque 2 heures de concert tout de même).

On reviendra... encore !

mardi 23 avril 2013 20:52

Mathieu Boogaerts - Je sais

Un titre aide-mémoire, après une nouvelle virée mâconnaise d'y a 3 semaines: Mathieu Boogaerts passait par là pour jouer son dernier album qu'on avait découvert en avance de phase à la Marquise l'an dernier.

On espérait qu'il soit accompagné cette fois-ci mais hormis la couleur du t-shirt, la formule fut la même, seul point noir (la formule, pas le t-shirt) d'une prestation toujours drôle et décalée: le public, moins conquis d'avance qu'à Lyon, finira par plier, une fois de plus...

boogaerts_live_in_macon.jpg

lundi 28 janvier 2013 19:56

Episode 23 : 1 titre et pi cé bof...

Rien de bien extraordinaire coté albums pour cette 23ème fournée, des trucs juste moyens mais une playlist sur le coté qui contient 6 excellents titres , c'est pas si mal... Et puis, qui écoute des albums en entier maintenant ? Hein ? Qui ?

:bz35) Wilco - Sky Blue Sky - 2007
D'abord, Impossible Germany, parfait, évident... Du coup, dur de ne pas être déçu par l'album qui, s'il n'est pas mauvais, ne retrouve pas ce niveau. Restent tout de même des bons titres, quelques guitares un brin tranchantes mais au final, je n'ai pas encore trouvé mon disque fétiche de Wilco.

:bz3) Sharon Jones & The Dap Kings - I Learned The Hard Way - 2010
Après un 100 Days, 100 Nights plutot réussi, Sharon Jones est de retour avec une galette à la pochette toujours délicieusement vintage. A l'intérieur, une orientation plus soul, moins funk, plus molle aussi... Le The game gets old d'ouverture laisse froid et, la suite bien tiède, à l'exception de l'irrésistible Better things to do . Dommage... Mais on ira quand même la revoir en live !

:bz25) Replacements - Let it be - 1984
Avec Hüsker Dü, l'Autre groupe de Minneapolis (on exclue le nain, il est toujours tout seul) et j'adhère beaucoup moins. Unsatisfied est la pépite immédiate, utilisée fort à propos en BO du très bon 'Adventureland' mais il n'y a pas grand chose d'autre ici, des trucs assez affreux même comme Androgynous ou Answering Machine... Le songwriting de Westerberg me laisse froid, trop bas du front, pas fluide ou bordélique (We're Comin' Out), il faut attendre Sixteen blue et son coté chanteur-bourré-attachant pour avoir un soupçon d'envie de poursuivre leur discographie.

episode_23.jpg

:bz25) Eiffel – A tout moment – 2009
Accroché par le titre presqu'éponyme et ayant bon souvenir du '1/4 d'heure des ahuris', La bUze est bien désappointée quant à (Bertrand) cette nouvelle livraison : souvent pataud et bourrin (la batterie pénible sinon plus de Cet instant là ou Ma nébuleuse mélancolique), des textes ampoulés (Mort j'appelle, Ma blonde)... L'ensemble sent le déjà entendu, y'a qu'en prenant quelques chemins de traverse (le banjo de Sous ton aile) que le groupe retient l'attention... Ou alors (ou encore), c'est moi qu'ai vieilli...

:bz25) Mathieu Boogaerts - I love you - 2008
Déception que cet album dont l'originalité est d'être composé à la batterie. Cà entraine un coté très répétitif, sans mélodie vraiment accrocheuse, beaucoup trop de claviers cheaps. L'utilisation du franglais trop systématique lasse à la longue, heureusement que le titre éponyme qui clôt le disque ramène le tout vers des virages plus encourageants pour la suite.

:bz25) R.E.M. - Accelerate - 2008
2 ans après sa sortie, je tente la dernière livraison des athéniens, sans grande conviction, il faut dire: pas de surprise ici, si ce n'est que la basse de Mike Mills tiens le haut du pavé pour un album sûrement récréatif mais guère enthousiasmant. On y retrouve le REM des 90s, en version Automatic pour Houston ou Until The Day Is Done, plus énervé sur le reste et pénible en fin de parcours... Rien de foncièrement mauvais (comme souvent), juste de la redite... Heureusement, çà ne dure que 34 minutes.

lundi 20 août 2012 20:22

Mathieu Boogaerts - la Marquise (Lyon), le 12 Juin 2012

Boogaerts en live, même après une première fois tardive, ce serait dommage de le rater. Et on est beaucoup à avoir eu l'idée puisque je choppe les dernières places, la veille du concert.

La péniche est donc bien garnie quand la soirée s'ouvre sur Léonard Ari (chant+guitare) accompagné d'un clavier pour des textes en français: belle voix, belle gueule mais absolument rien qui me touche là dedans, on passe...

Tout le contraire de Boogaerts qui en trois minutes se mets le public dans la poche (beaucoup d'amateurs présents, çà aide). Seul en télécaster, il vient ici présenter des nouvelles songs rodées une à une à la Java, alternées (c'est le jeu) avec de plus anciennes, tirées des différentes galettes du bonhomme.

Que dire sinon qu'avec 3 spots et 2 bouts de ficelle, c'est toujours aussi bon, décontracté, perché et lunaire (un peu dans la lignée Jonathan Richman) :

On reviendra donc sans problème !!!

- page 1 de 2

↑ GO ↑