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Mot-clé - Mikal Cronin

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jeudi 4 juin 2015 19:12

This Is Not A Love Song: jour 1 - Nîmes, le 29 Mai 2015

On innove en cette fin de mois: direction plein sud pour le premier jour d'un festival déjà repéré les années précédentes pour sa programmation impeccable: This Is Not A Love Song sis à la Paloma de Nîmes, bel endroit (2 salles + une grande scène dehors) loin du gigantisme d'un Rock en Seine par exemple.

L'affiche du soir est copieuse et prometteuse: Swans, Ought, Thurston Moore, Gaz Coombes et Thee Oh Sees. Du rock à guitare quoi, qui contraste avec les 2 jours suivants, plus... calmes (même si on eut été très tenté de revoir Giant Sand) !

Le top départ est confié à Swans où l'on reste un petit quart d'heure (le temps de faire presque 3 accords), faute de motiv pour s'infliger si tôt 2h de chaos alors qu'il y a d'autres choses à voir et puis la configuration est la même qu'à Feyzin il y a 2 ans.

Quelques détours chez Morgan Delt (bof) et Fucked Up (quel chant affreux), c'est de pied ferme qu'on attends Ought dont l'album nous avait bien plu, conseillé par un Xavier qui nous bouscule presque au premier morceau: set au cordeau, no look et une certaine candeur, le groupe va convoquer quelques fantômes bien appréciés: Television, Talking Heads ou Modern Lovers. Un très bon moment !

Ought_live.jpg
On enchainera au Club avec Mikal Cronin, comparse de Ty Segall dont le garage rock tendance pop psyché est bien sympathique.

Il est alors l'heure de prendre l'air: Thurston Moore et son band vont délivrer un set très correct quoique court (dur de caser plus de 5 morceaux en 1 heure) qui partait pourtant mal avec ce premier titre poussif et répétitif. Mais la suite retrouve une certaine jeunesse sonique pour quelques beaux entremêlés de guitares.

Il faut néanmoins reconnaitre que le tout ne rivalise pas avec les années glorieuses: pas trop de tension dans ces larsens et des plans mélodiques à l'impression de déjà ouïs (mais de reviens-y aussi).

On Caribouffe avec le canadien (ou plutôt on attend longuement son tour devant l'un des 4 camions dispo - seule fausse note de l'organisation) en se demandant qui peut aimer ce genre de truc (Caribou, pas les sandwichs) ? Ils sont nombreux, semble-t-il...

Le passage chez Gaz Coombes sera de courte durée tant l'ex Supergrass fait dans le gloubi-boulga informe et sirupeux. Il y a pourtant toujours cette voix qu'on aime mais enrobée d'arrangements infâmes pour des chansons affreuses, beurk...

Restent alors Thee Oh Sees, déjà vus en configuration intimiste (plutôt bien) ou en plein soleil (mouaip). La grande salle nîmoise et l'heure tardive (1h du mat') siéent bien à l'allumé John Dwyer et quand on aperçoit 2 batteries sur scène, on se dit que le concert va bien balancer.

Ca le sera: show énorme, rock'n'roll avec bouteille de bière bue sans les mains, grimâces et médiators machouillés ou titres enchainés sans temps mort. Les 2 batteurs sont d'un synchronisme ébouriffant (çà sert à rien mais çà le fait grave) et la setlist envoie du lourd (sûrement des titres d'un album paru cette année), de quoi nous achever de bien belle façon, la meilleure prestation de la soirée, c'est clair !!!

↑ GO ↑