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Mot-clé - Nestor Is Bianca

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lundi 9 mai 2011 12:47

Yann Tiersen + Nestor Is Bianca - l'Epicerie Moderne (Feyzin), le 19 Avril 2011

Ma vie avec Hello Darkness, suite : après un concert il y a 2 semaines, Damien aperçu pour Josh T. Pearson, c'est avec Xavier que j'embarque direction l'Epicerie et Yann Tiersen dont je n'ai rien écouté (ou presque) depuis Le Phare (1998 (ouch!)). Je suis néanmoins au courant que le breton a lâché ses pianos jouets et découvert la fée électricité mais je n'ai pas peur, tout comme la foule qui se presse ce soir : çà devient une habitude mais c'est complet.

Petite bière d'intro avant les Nestor Is Bianca qui ouvrent leur set de la bonne fàçon : énorme ligne de basse pour 2 titres bien roboratifs. Hélàs, çà ne dure pas et mon attention déclinera peu à peu. C'est pourtant bien fait, original (même si on n'entends pas forcément bien les phrases de sax (la carte de la différence du groupe)), Tiersen viendra même faire quelques claviers sur 2 morceaux mais le chant ne m'accroche pas du tout et le reste guère mieux...

Entracte et retour au bar pour prévenir tout risque de déshydratation et parler... euh... musique ?
La fosse est alors plus compacte quand Yann Tiersen revient avec... 2 membres (bassiste & chanteur) des Nestor Is Bianca.

Le virage électrique (dans un genre post rock) est servi d'emblée (Xavier me dira qu'ils ont repris ce soir l'intégrale du Dust Lane prétexte à la tournée) et, en novice complet, il est difficile d'entrer dans des compositions pas vraiment immédiates. Certaines restent trop binaires pour se départager et la respiration de mi-parcours (la madeleine Sur le Fil en formule violon + machine qui grogne est appréciée).

Yann_Tiersen_live_lyon.jpg
Avant, Tiersen aura alterné mandoline, grattes électriques en 6 & 12 cordes (toutes en Jaguar (argh)) et Moog.

Cà ne dure qu'un souffle mais relance mon intérêt pour la suite : le très bon 'Palestine' ou un rappel excellent, d'abord bruitiste et destructuré avant une relecture sous acide d'Amelie Poulain (aurait-elle mal tourné ?), vraiment de la bonne. L'ultime titre reste à paraitre, c'est juste le meilleur de la soirée !

Au final, La bUze est mitigée... au contraire de Xavier, plutôt emballé et qui aurait dévalisé le stand merchandising s'il n'avait au préalable tout chez lui !

Enfin, "ma conscience journalistique" ne peut taire le fait suivant : malgré des diatribes récurrentes sur le sujet, je certifie avoir surpris mon confrère de Blinkinglights applaudir des joueurs de ukulélé ET de saxophoneS... De quoi prêter quelques vertus hallucinatoires à la musique de Tiersen.

↑ GO ↑