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Mot-clé - Parquet Courts

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dimanche 12 juin 2016 20:16

This Is Not A Love Song: jour 3a - Nîmes, le 5 Juin 2016

Le printemps qui s'achève, tu partiras... au Tinals !

Deuxième édition pour la bUze qui avait bien prévu de doubler la mise en faisant vendredi ET dimanche mais des problèmes de genoux en ont décidé autrement. Ce sera donc le dimanche seulement pour une programmation plutôt bruyante pour du rock indé, ce qui n'est pas pour nous déplaire !

On arrive tôt sur les lieux, histoire de profiter des 3 concerts (Paloma ouverte à tous): Kursed (et ses influences très arctiques simiesques), Steve Gunn (et son americana statique) & Quetzal Snakes (qu'on a déjà vu 2 fois à Lyon et dont le chant nous...). Pas trop dans l'ambiance, l'horaire goûter y étant peut-être pour quelque chose, on s'ennuie un peu...

Avant de filer dans la grande salle pour un peu de pop ouvragée: celle de Robert Forster arrivé de justesse depuis Barcelone. Ces imprévus ont mis le groupe à la cool et l'heure passée en leur compagnie est très plaisante (même si on aurait apprécié un peu plus de Go-Betweens et moins de Robert).

Un vacarme de tous les diables s'entend sitôt la prestation de l'australien terminée: c'est Metz sur la grande scène extérieure. Power trio canadien fou furieux qui balance des déflagrations sonores "sauvages et mélodiques" disait la plaquette.

De mélodie on ne trouvera point et on lâche l'affaire au bout de 3/4 titres histoire de voir si Drive Like Jehu en propose plus. Il semblerait que non: le chanteur a la voix cassée et rien n'accroche. On se dit alors qu'une écoute préalable des disques soit préférable pour mieux apprécier le live de ces 2 groupes, on verra si on a le courage.

Du coup, séance décontractaction face à Luke Winslow King et son son brassant blues & jazz (from New-Orleans). C'est très bien fait et joyeusement executé, de plus çà colle parfaitement avec la fin de journée nîmoise.

On fait l'impasse sur Unsane puisqu'on connait pour être judicieusement placé pour Parquet Courts (parce qu'on connait). Début de concert addictif avec 2 titres tirés de leur excellent 'Light Up Gold' (l'écoute du successeur nous a complètement fait décrocher du combo) mais la machine se met vite à vriller. On entends guère les voix et le groupe n'arrive pas vraiment à habiter cette scène trop grande pour lui. C'est plat, la setlist très molle et... on s'emmerde grave ! Il aurait mieux valu se remettre un bonne dose de noise malsaine (puisqu'on connaissait).

Commence alors une mini-errance à la recherche d'un truc qui nous accrocherait l'oreille: d'abord les mythiques (et jamais écoutés) Tortoise: 10 minutes debout, presque le double assis, rien n'y fait. C'est appliqué et trop sérieux. Girl Band sera tout le contraire mais çà le fait pas non plus, on commence presqu'à gamberger sur notre présence ici, tous ces kilomètres pour çà, pour quoi ?

mercredi 19 mars 2014 23:09

Episode 25 : Fresh live stuff (ou presque)

Du récent (avant d'oublier), découvert principalement sur scène l'an dernier, et du pas dégueu: La bUze te soigne au toi lecteur nombreu(x) ^^.

:bz5) Parquet Courts - Light Up Gold - 2012
La madeleine proustienne de l'an dernier, une bombinette de 15 titres pour 33 minutes de pur plaisir, mal peignée mais gorgée d'influences 90's (Guided By Voices sur Caster of Worthless Spells & Picture of Health pour n'en citer qu'une). Le groupe digère tout çà pour en extraire du pur & fresh rock'n'roll gavé de pépites (Borrowed Time, N Dakota, ...). Quand en plus, il savent le resservir encore mieux en live, on espère que tout cela durera au moins un disque de rab'.

:bz45) The Menzingers - On the Impossible Past - 2012
Dans la foulée de l'excellent concert du groupe au Warm, on a jeté une oreille à l'opus associé qui a d'ailleurs eu bonne presse à sa sortie et... ce n'est pas usurpé du tout. Simple, gavé de mélodies et autres riffs accrocheurs (on pense (un peu) au Weezer des débuts), cette power-pop s'enfile avec une jubilation certaine, à écouter en bagnole en hurlant pour un départ en vacances...

:bz4) Elephant Stone - sans titre - 2013
Découvert en première partie du décevant concert des Black Angels, l'écoute streaming & distraite de l'album nous a piqué l'oreille. Après réécoutes, cette dizaine de titres confirme le ressenti initial: entre sonorités 80's, hindoues (la présence du sitar, c'est sûr), pop psyché (excellents Heavy Moon, The Sea Of Your Mind ou A Silent Moment), aux relents teenage fanclubesques (Hold Onto Yr Soul) voire juste naïve (Love The Sinner, Hate The Sin), que du bon !

:bz4) Shannon Wright - In Film Sound - 2013
Un cru plutôt bon (encore) que la livraison 2013 de miss Wright. Heureusement parce que le concert associé au Clacson ne laissait pas présager cela. La galette mets pourtant du temps à décanter en bouche passés les brulots Captive to Nowhere & Surely, they'll Tear it Down mais la persévérance paye. Et dire qu'on a raté son passage solo à l'Epicerie début d'année où tout y était... argh !!!!

:bz35) Charles Bradley - Victim of Love - 2013
Un peu sur la réserve par rapport au premier effort mais sûrement influencé par l'excellent concert donné à l'Epicerie en Novembre dernier, la cote de Mr Bradley est fortement revue à la hausse! Le gars a une voix de feu et ses compos emmenées par les Dap kekchose tiennent la route (y'a qu'à écouter ce Confusion épatant). Si on ajoute quelques très bonnes lignes de basses disséminées par ci par là, on tient là un bel album (même si on lui préfèrera ceux de Lee Fields).

episode_25.jpg

:bz15) The National - Trouble Will Find Me - 2013
The National, combo plutôt apprécié ici depuis ses débuts et jusqu'à Boxer déçoit encore plus sur cette fournée qu'il ne l'avait fait pour High Violet. On y retrouve un groupe en pleine auto-caricature qui, à force de vouloir bien faire, lisse la moindre aspérité de sa musique: finies les envolées passées d'un Available, les quelques titres enlevés du disque (Don't Swallow the Cap ou Sea of Love) sont noyés dans une production qui noierait des chatons. La voix (geignarde) de Berninger ou le jeu de batterie de Bryan Devendorf, pates caractéristiques des américains resservent une soupe déjà avalée avec une inspiration bien moindre (cf ce Fireproof paresseux)... Du rock centriste quoi !

mardi 31 décembre 2013 23:58

2013, le BestOf musical

Comme j'ai un peu abusé niveau sorties concerts, du coup pas trop loupé grand chose passant à proximité, point de 'Top des concerts pas vus' cette année mais plutôt 6 petites images pour 6 excellentes soirées:
3 découvertes enthousiasmantes et 3 grosses machines qui n'ont pas déçu:


mardi 29 octobre 2013 18:00

Parquet Courts + Mazes - le Marché Gare (Lyon), le 25 Octobre 2013

Encore du rock'n'roll au Marché Gare, endroit où l'on va venir de plus en plus souvent, il faut le dire: Frustration le vendredi d'avant, et (on aurait bien aimé): Rien, la veille.

Parquet Courts tonight, drôle de nom de groupe et un disque (Light Up Gold)... court mais bon, brassant quantité d'influences US sans faire dans la citation absolue. Les américains font un petit buzz, on s'attendait même à voir la date complète au vu du nombre de personnes connues ici présentes.

C'est Mazes qui ouvre le bal avec cet hypnotique Bodies. Visuellement, on imagine bien ces 3 là en nerds exclus du campus décidant de monter un groupe pour tromper l'ennui.

mazes_live_lyon.jpg [1]
Voix et guitare claires, la pop du power-trio est excellente, sise sur une section rythmique basique et solide. Les mancuniens révèleront quelques pépites le temps d'un set presque trop bref (le groupe a pourtant sorti 4 LPs) mais qui rends la soirée prometteuse.

1 bière pour patienter et nous revoilà au milieu d'une foule plus garnie lorsque le quintet prends place, centré sur son bassiste qui lance le show.

L'entame n'est pas vraiment percutante, avec une majorité de titres mid-tempo et absents de l'album, comme si le groupe prenait un malin plaisir à susciter l'attente. Et çà fonctionne en plein: on raccroche immédiatement dès qu'ils passent la vitesse supérieure et il n'y aura pas de redescente pendant l'heure qui suivra (on craignait d'ailleurs le syndrome The Strokes, heureusement, il n'en fut rien).

parquet_courts_live_lyon.jpg [1]
Comme sur le disque, les références affleurent (des Meat Puppets un peu bourrés (pléonasme ?) au Velvet Underground le temps d'un changement de corde qui s'éternise, ... mais comme autant de clins d'oeil de connivence.

C'est frais, débraillé, glandeur, euphorisant, simplement jouissif et le (gentil) pogo installé dans le public est juste irrésistible. On y retrouve Xavier qui n'en a pas perdu une miette et lorsque les 2 titres du rappel s'achèvent, certaine en voudrait plus, tout le monde en voudrait plus en fait !

Notes

[1] photos: Remy Ogez

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