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Mot-clé - Pedro de la Hoya

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samedi 1 décembre 2012 16:07

NoMeansNo + Pedro de la Hoya - l'Epicerie Moderne (Feyzin), le 23 Novembre 2012

pedroDeLaHoya_live.jpg Encore un groupe vieux d'un tiers de siècle ce soir à l'Epicerie: les génialement furieux NoMeansNo dont on avait adoré la précédente prestation lyonnaise.

Dur de résister à l'envie de les revoir et content de trouver un parking plein de gens qui ont eu la même idée.

A la bourre, on découvre Pedro de la Hoya, boxeur-homme-orchestre: caisses grosse et claire, charley, guitare, trombone et autres accessoire pour un joyeux massacre en espagnol de titres aux origines hétéroclites: Rage Against the Machine, Jeux Interdits, Nirvana ou Big Soul.

C'est régressif et bien drôle. L'hurluberlu ira même jusqu'à reprendre les vedettes du soir et en sera remercié personnellement par Rob Wright.

Place aux canadiens qui arborent désormais tous trois une tête bien blanche (on pourrait penser à des profs à la retraite (surtout Tom Holliston)) et un no-look de rigueur. Il n'empêche que c'est pied au plancher qu'ils entament le set, son nickel et plaisir immédiat: çà joue vite, sans temps mort, les mimiques de John Wright sont toujours aussi impayables alors qu'il martèle sa batterie comme un damné, enchainant des breaks complètement fous.

Le simplissime The World Wasn't Built in a Day et ses 4 notes de basse fait office d'accalmie avant l'assaut final et permet à Rob de s'improviser en prêcheur plutôt captivant.

NoMeansNo_live_lyon.jpg
La suite virera plus du coté punk, suscitant un bon pogo dans la fosse.

Toute bonne chose a une fin, c'est le classique The End of All Things qui le dit. Mais c'est sans compter sur 2 rappels impayables, à commencer par cet hénaurme Cats, Sex and Nazis, prétexte à des variations de rythme incroyables.

2 hits punks (Slugs Are Burning, Oh no Bruno) pour conclure, 1h30 de bonheur, on rereviendra !

↑ GO ↑