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Mot-clé - Sonic Youth

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mercredi 19 septembre 2012 18:36

Episode 22 : ...que sont devenues toutes tes idoles...

Dur de lâcher ses vieilles idoles... Limite inquiétant au vu de la sélection de cet épisode: que des quadra-quinqua ayant pris leur envol dans les 80's ou les 90's. Heureusement, ce n'est pas trop représentatif (enfin, j'espère... je vérifie, du coup) du contenu principal de cet endroit.

Je commence par un de mes héros: Bob Mould qui, dans le genre guitares tranchantes, avait un peu érodé la lame de sa tronçonneuse cette dernière décennie. Et là, très bonne surprise, ce Silver Age :bz45) comptera parmi les hauts d'une carrière solo déjà longue de 10 LPs. Serait-ce lié à la ressortie (et la tournée qui va avec) du chef d'oeuvre Copper Blue ? Ce nouvel opus évoque furieusement l'époque sugarienne: mélodies abrasives et son très pêchu. Presqu'inespéré, comme l'idée de le voir en live un jour.

Autre idole, Lanegan, bien sûr, qui a pris 8 ans pour mâcher son (excellent) Bubblegum. Le petit nouveau reste dans la mouvance, lorgnant encore plus vers l'électro (Ode to sad disco ou Harborview hospital), çà change et ne fonctionne pas toujours toujours mais le gars tente des choses et ce Blues Funeral :bz4) vaut largement mieux que les 3 disques de sa collaboration avec Isobel Campbell.

En parlant de tenter des choses, on est ravi d'avoir des nouvelles de Cat Power, après s'être un peu fâché autour d'un Jukebox soporifique. Retour aux compositions et même au reste puisque Chan Marshall s'est chargée d'à peu près tout, secondée par le frenchy Nicolas Jaar. L'ambiance est beaucoup moins torturée que par le passé et la voix de l'américaine fait toujours son petit effet, sauf que... Sauf qu'elle est planquée derrière une production très lisse (on entends même un affreux vocoder sur 3,6,9). Il manque aussi des vraies compositions (2-3 titres ok, c'est peu pour faire oublier les horreurs que sont Always On My Own, Real life ou Peace And Love). L'intention d'explorer de nouveaux terrains est louable mais là, c'est franchement raté et au final, Sun :bz2) porte bien son nom: Cat Power a basculé du coté clair de la force.

episode_22.jpg
Parlons guitare désormais avec l'épisode accoustique de Thurston Moore, en vacances (définitives ?) de Sonic Youth, groupe vénéré en son temps. Et bien c'est plutôt la douche tiède tendance froide tant rien n'accroche sur les ?? titres de Demolished Thoughts :bz3) . On se retrouve en terrain familier, mais çà sonne creux, il manque quelque-chose... un peu d'émotion peut-être ?

Tout le contraire du premier effort solo de J. Mascis. Pas fan du tout de Dinosaur Jr (trop de guitares sous une production généralement médiocre, il faudrait peut-être que je réécoute) mais complètement emballé par Several Shades of Why :bz45) qui se révèle meilleur à chaque écoute. Rien d'extraordinaire pourtant: une guitare la plupart du temps mais des chansons des vraies, et des touchantes !

Quant à Lee Fields, découvert sur le tard avec son très bon My World, il maintient bien le niveau et ce Faithful Man :bz45) est presque parfait, gorgé de tubes soul dignes de la grande époque mais pas passéistes du tout. Superbes arrangements et gimmick imparables, la tournée française commence bientôt et on y sera !

dimanche 6 juin 2010 20:46

Born to lose !

Des fois, sans le savoir, on peut gagner...

bingo.png

Mais çà dure jamais vraiment longtemps... :o(

dimanche 20 septembre 2009 00:38

et si Sonic Youth n'avait rien inventé ?

missionOfBurma.jpg En puisant quelques classiques du rock underground US des 80's au silo de ma chère bibliothèque municipale, je tombe sur le "vs." des, parait-il, cultes Mission of Burma (à ranger au même rayon que Minutemen, Hüsker Dü, ...)

-> mode Ungemuth ON[1] <-

Nous sommes en 1982 et pendant que les sus-nommés Sonic Youth s'adonnent à un bruit guère audible (période Sonic Death & Confusion is sex), les Bostoniens proposent au détour de ce premier effort plutôt éclectique la plage suivante :

Einstein's day :   goto radio La bUze

On y retrouve un grosse partie de ce que les New-Yorkais vont décliner à longueur(s) d'albums dans les deux décennies suivantes (notamment ses ronronnants LPs des 00's): la mélodie dissonante, un chant qui n'en est pas un, cette batterie familière...

Sauf que les Mission of Burma ont, eux, pris soin de mettre un pont au milieu de ces 4.30 minutes... c'est dire ;o) !

-> mode Ungemuth OFF <-

Troublant (et on reparle de ce très bon album lors d'un prochain épisode des Mémoires (de) volatile)...

Notes

[1] pour tout savoir ou presque sur Ungemuth & Sonic Youth, cliquez ICI.

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