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Mot-clé - Grand Corps Malade

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dimanche 21 janvier 2007 00:47

Grand Corps Malade - La Bourse du Travail (Lyon), le 19 Janvier 2007

Première chronique dans une salle pas très obscure, j'en conviens, puisqu'il s'agit de la Bourse du Travail (à Lyon, La bUze est portée sur l'andouillette depuis 5 ans), grande salle assise et numérotée pour l'occasion, ce qui est pratique quand on n'est pas très ponctuel, le deuxième rang reste disponible !!! grand_corps_malade_paleo-alexis_voelin.jpg

Ce soir, le "phénomère slam" de 2006: Grand Corps Malade

Son album "Midi20" a bien cartonné (succès mérité) et c'est donc cash les salles institutionnelles !
Pas de première partie (est-ce une habitude à la Bourse ? pour Camille déjà c'était le cas), pourtant vu le prix pratiqué, y'aurait moyen... bref, je digresse.

Le concert commence sobrement: le rideau s'ouvre sur un nuage de fumée, un spot blanc dans le dos, Fabien (son prénom donc) présente son premier texte accapella (c'est le principe du slam ;o). Première ovation juste après, le public est légèrement conquis d'avance, çà me gène un peu...
Arrivent ensuite les musiciens: un percussionniste, un pianiste (qui collabore aussi à l'album), une guitare et un quatuor à cordes. Ensemble ou à tour de rôle, ils habilleront les morceaux normalement tirés de "Midi 20". 3 ou 4 inédits viendront efficacement complèter le tableau.

Ces morceaux, parlons-en, s'articulent autour de quelques thèmes qui reviennent régulièrement: le slam - la poèsie, l'accident, les premières années passées un peu trop vite, le quotidien et le sens qu'on peut lui donner. Des mots simples, un peu d'humour et une vision plutôt optimiste qui fait du bien, les "Vu de ma fenêtre", "Saint-Denis", "Rencontres" font mouche sur disque comme en live.

Le garçon semble d'ailleurs bien intimidé devant tant d'accueil et s'il se contente de quelques 'Merci' au début, trouve plus d'aisance ensuite pour se permettre quelques vannes (pas très méchantes non plus).

Le dernier titre arrive rapidement (il faut en garder un peu (?)). Première standing ovation... Toujours crescendo, le rappel est vraiment sympa, seconde standing ovation, salutations théatrales et puis sitôt le rideau fermé, tout le monde reprend sa veste et file !
Dommage, il restait "Ca peut chémar"...

↑ GO ↑