All Night Jazz - Jazz A Vienne, le 13 Juillet 2017
Une motivation de dernière minute pour filer à Vienne et son magnifique théâtre où on arrive presque tôt. De quoi se rendre compte que le festival s'est bien professionnalisé: carte cashless et invention de la pinte à 40cl (!) à un prix relevé pour de la bière de merde... Passons...
Après Amaury Faye Trio (à peine aperçus), c'est Keziah qu'on retrouve, avec un certain plaisir, en formule trio comme l'autre fois (mais entouré de nouveaux comparses).
Le set sera bien envoyé et ultra efficace, un peu trop best-of quand même pour donner le frisson. On avait annoncé un hommage à Hendrix, il consistera juste en une reprise de Dylan: All along the watchtower, dommage !
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Sinon, malgré quelques problèmes de guitare, Keziah ne vieillit pas et a toujours la classe, que ce soient sa tenue du soir ou la façon d'arpenter la scène. On aurait bien repris un ou deux titres de rappel, re-dommage !
Enchainons avec Seu Jorge. Sa présence ici n'était pas rien quant au fait de faire le déplacement. On est donc dans de bonnes dispositions en début de concert. Concert qu'il fera seul à la guitare, avec un décorum minimaliste mais bien vu (et inspiré du film (La Vie Aquatique - quel ennui) of course) et superbement mis en lumière.
Pourtant, passés quelques titres, il faut avouer que çà ne décolle pas vraiment. Le brésilien narre bien quelques anecdotes dans un français plutôt pas mal pour enchainer ses reprises de Bowie mais çà sent le téléguidage à plein nez et si le bonhomme a une excellente voix, cela reste très anecdotique.
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Ce sera encore plus flagrant au rappel lors duquel il nous ressert 2 titres joués pendant le concert... comme si la discographie du Thin White Duke n'était pas suffisamment riche pour creuser un peu plus.
Déçu donc, on ira plutôt voir du coté de ses propres productions pour se faire une idée !
On reste alors au Brésil avec l'afro-beat de Bixiga 70. Une dizaine de musiciens, des cuivres, des percus, on en attend beaucoup dans le genre explosivité, un peu trop là encore...
Ce sera sympathique et groovy mais il manque le truc pour faire la différence : du chant ! Parce que les petites chorégraphies c'est bien mais çà meuble guère et si les compos tiennent la route, elles ne mettent pas le feu (c'est l'effet Mighty Mocambos - très bon disque mais concert sans voix..., çà le fait moins).
Exit à mi-parcours (il est 2h du mat passées), contraint par quelques obligations montagnardes du lendemain, à regret car viennent ensuite Con Brio & Guillaume Perret.
Et quand on nous dit que Con Brio a vraiment mis le feu au théâtre antique...
Ultimes bafouilles...