Blues Butcher Club + Black Strobe - le Transclub (Villeurbanne), le 10 Décembre 2014
Un peu d'électro-rock pour changer... Pas intentionnelle mais 2 places gagnées et une disette de concert en ce mois de Décembre, il n'en faut guère plus.
L'électro c'est pas de suite: le Blues Butcher Club ouvre de manière délicate avec le hurlant Human Cannonball des Butthole Surfers, la suite sera tout aussi subtile avec un garage blues sauvage braillé par un Jean-Luc Navette en forme.
On ne sait pas si ce sont des compos ou d'autres reprises (excepté le Preaching the Blue de Robert Johnson fàçon Gun Club) mais l'énergie du combo portée par un batteur à peine psychotique fait bien plaisir !
Du coup, on déchante à l'écoute des premiers titres de Black Strobe, très électro pour le coup (et répétitifs)... L'influence Dépêche Mode n'étant pas non plus pour faire la différence, on craint le pire à l'écoute de leur version du Folsom Prison Blues.
Heureusement, l'heure tournant, les compères d'Arnaud Rebotini glissent d'autres hommages plus appuyés au bon vieux rock'n'roll des familles, comme ce très bon Monkey Glands ou, en rappel, étirant à loisir le I'm a Man de Bo Diddley.
Commentaires
J'ai également été très étonné du concert très électro de Black Strobe, mais au final ça fait quand même une bonne soirée.
PS : putain, obligé de chercher les paroles du petit bonhomme en mousse pour prouver qu'on est un humain, ça fait mal au cul quand même...
oui, bonne soirée découverte pour moi aussi !
ps: le bonhomme en mousse, c'est de l'inconscient collectif, non ?