Idles + John - Epicerie Moderne (Feyzin), le 23 Novembre 2018
3 représentants du local 44 (Xavier & Ben) sont en goguette ce soir: direction l'Epicerie pour voir la grosse baffe qu'est Idles !
Les anglais cartonnent et heureusement, on a pris notre place en avance. On l'est moins pour la première partie, dommage car John (quel nom ) - duo guitariste + batteur/chanteur - envoie du bois ! Ce dernier sue énormément et son jeu est très puissant, bien renforcé par la 6 cordes branchée sur 2 ampli (basse & guitare). Efficace et idéal pour se mettre dans le bain.
Une bière plus loin, calé sous le micro de Joe Talbot, on est prêt à en découdre avec leur second disque - guère écouté - préférant encore laisser décanter l'excellent 'Brutalism'.
Le concert commence par le 'Colossus' qui fait l'ouverture de Joy as an Act of Resistance et sert de prétexte à l'installation des 5 zicos. On tient alors toujours la position mais dès les premières notes de 'Never Fight a Man With a Perm'', on est aspiré et rejeté par un pogo (pas trop bourrin, c'est vrai) qui ne cessera qu'avec le retour des lumières dans la salle.
Le son n'est pas si fort que çà (nouvelle législation ?) mais le groupe joue soudé et les 2 guitaristes font le show, posé sur une section rythmique inébranlable.
On craint un peu pour la voix de Talbot quand il parle mais il retrouve tout son souffle lorsqu'il s'agit de scander ses paroles. On espère d'ailleurs que çà tiendra la durée de l'énorme tournée parce que oui, çà vaut vraiment le coup de découvrir ce groupe sur scène: des gimmicks addictifs (et repris en choeur par le public présent) pour servir ces mélodies brutales et un message qui prend à contrepied (dans le cul) le cynisme de l'époque pour donner autre chose.
Parce que oui, Idles sait partager un esprit festif bien à eux, ils s'amusent et çà se voit, vont faire les pitres dans la fosse ou alors font monter le public sur scène et distribuent les guitares à 2 nanas. Mais le must de la soirée restera 'Samaritans' où pile au moment du 'I kissed a boy and I liked it', 2 gars se retrouvent sur scène et s'embrassent à côté d'un Talbot presque bluffé !
Un peu plus tard dans la soirée, on aura droit à une relecture toute personnelle du 'Cry to me' de Solomon Burke et pas de rappel... Est-ce vraiment nécessaire pour Idles ? Définitivement non !!!
Commentaires
ah, ton enthousiasme fait plaisir ! (d'ailleurs, ton compte rendu est plus long que d'habitude). par contre on t'a pas vu slammer
sinon j'avais vu que le guitariste de John était branché sur un ampli basse (Harold Martinez fait pareil, ca doit être un classique des duos guitare/batterie) mais pas le double branchement. efficace en tout cas....
hé hé, l'entrée en matière du pogo m'a quelque peu refroidi
ok pour John, j'avais cru voir un ampli gratte à gauche et un basse à coté (avec une tête Markbass)
non mais tu dois avoir raison pour John, j'ai pas fait spécialement attention au matos. c'est étonnant comme principe....