Sam Amidon + Richard Hawley - Nuits de Fourvière (Lyon), le 27 Juin 2010
S'enchainent les mini-canicules et le retard en chroniques live s'accumule....
Euh...
J'avais donc été chaleureusement invité à visiter l'Odéon de Fourvière (le même que le Théâtre, mais en plus petit) pour une soirée qui s'annonçait des plus tranquilles :
D'abord Sam Amidon, défendu depuis longtemps chez Next. Un garçon culotté puisque sur scène avec ses seuls guitare/banjo et voix, pas même une loop-station... et pourtant, çà fonctionne d'entrée avec le sublime I See the sign précédemment linké.
La voix y est pour beaucoup, mais les compos suivent largement (mes notions d'anglais permettent de comprendre qu'il pioche aussi dans les 'traditionals' (d'où le banjo, c'est logique, non?)). On ajoute à cela un sens de l'humour bien incisif et décalé et le tour est joué pour emballé son petit monde.
Entracte avant l'affiche Richard Hawley, ultimate crooner ?
Déjà 6 albums dans un sillon bien à lui : rétro et classieux, à l'image du look du gars qui se présente sur scène : costard, lunettes noires, ... Pas loin d'une guitare par chanson, du même modèle qui plus est, c'est pas un peu too much ?
Bah, qu'importe... 5 musiciens l'accompagnent et recréent avec application l'ambiance feutrée des albums. L'anglais s'excuse de ne pas disposer pleinement de son organe... Sans cette précision, on s'en serait même pas rendu compte !
Les enceintes se font parfois presque rageuses et les titres s'étirent en longueur (sans ennuyer non plus) si bien que le rappel arrive très tôt ( rapport au nombre de morceaux joués).
S'en suivront bière (thanks again) & discussion avec les next boys ici présents ! où Daniel s'épanchera entre autres mais longuement sur l'injustice ressentie face à la relative indifférence du monde quant à sa rupture avec Géraldine Pichard et l'inspiration musicale qui en avait découlé...
Avec 3 semaines de recul buzien, il semble juste de dire que le monde n'était tout simplement pas prêt.
Commentaires
SUPER soirée en effet, même si -hélas- nous (les 'Next Boys') avons manqué une grande partie de la prestation de Sam Amidon. Quant au concert de R. HAWLEY, tu sais que je ne partage pas les réticences de Daniel (sauf sur la durée du set, trop court).
J'en parlerai à mon tour sur notre blog, mais j'ai beaucoup de retard (j'en suis à relater un concert du 14 mai dernier !) Bref, j'ai beaucoup aimé. Depuis, je me suis refait la disco intégrale du bonhomme pour identifier le 1er titre du rappel, que j'ai adoré : en vain ! Ce doit être un nouveau morceau (ou bien une reprise...)
P.S. : j'attends maintenant tes comptes rendus des soirées du 12 et 13 juillet. The NATIONAL deux fois en deux jours, qui dit mieux ?!
hello J-P
j'attends ton billet sur Hawley pour publier ceux de The National
ce qui me fait le plus regretter mon absence, ce n'est pas les concerts, mais bien l'inénarrable discours qu'a eu l'air de proférer Daniel ce soir là...
sinon, pas de the National??
Tu as donc été voir THE NATIONAL qui a sorti, cette année, le disque (épique, lyrique et élégiaque) que j'écoute le plus !!
" Where is my mind ?" disait Pixies, mais moi se sera Where is the compte rendu du concert de The National ????
il arrive il arrive... ou du moins ce qu'il en reste de souvenir
je serais moins dithyrambique sur UltraViolet
Hé La bUze, plus tu tardes, moins tes souvenirs seront précis... Déjà que tu te plantes sur le titre de l'album : HIGH Violet !
bien vu JP !
je vais mettre que les photos alors