La bUze

Le Lanegan est en grande forme ces temps-ci: on digère encore le Blues Funeral du Band sorti l'an dernier (et plutôt bon) qu'il va falloir passer à une nouvelle collaboration tendance acoustique (à peine entendu chez POP) avec un certain Duke Garwood. Rapidos si possible puisque est annoncé pour la rentrée un nouveau disque de reprises. On espère qu'il se pendra pas les pieds dans le tapis comme Cat Power s'était vautré dans son Jukebox ; I'll Take Care of You, premier exercice du gars, était presque aussi gratté jusqu'à l'os que le Covers Record de miss Marshall. L'écoute de ce premier titre annonce une direction plus... luxuriante: ps: On peut le trouver aussi sur le dernier QOTSA (mais je...

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Hasard et coïncidence, on se retrouve fin Juin avec la possibilité d'aller faire quelques tours à Jazz A Vienne, institution déjà fréquentée mais sans trop de régularité. Voici donc une petite série des meilleurs moments de chacune de ces soirées. Série qui commence avec la double affiche Keziah Jones + Marcus Miller ! Le premier en power-trio, pour des titres tirés d'une discographie qui reste à découvrir (exception faite de Black Orpheus) voire à venir (nouvel album à la rentrée). [1] Jeu aux doigts (pouce même) incroyable, qu'on voit bien depuis la fosse, bassiste énorme (sosie du 'Ghost Dog' de Jarmush). Tous 3 s'amusent plutôt bien et nous aussi jusqu'au classissime Rythm is love. Une...

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Rodriguez & Ben Harper... Drôle d'affiche... La bUze est venue pour le premier et son Coming from Reality découvert il y a quelques temps et bien scotchant ! Depuis, le documentaire est sorti et a fait un énorme buzz, construisant un mythe autour de ce presque perdant magnifique septuagénaire. Les infos glanées sur le net des prestations parisiennes laissaient envisager le pire, au final c'aura été, pas honteux, pas inoubliable: petit pied à entendre live 2/3 pépites du disque, moins de se voir servir des reprises assez éloignées de son univers (Lucille ou Unchained Melody). [1] Accompagné d'un groupe aux aguets (on observe avec amusement le batteur tenter de réprimer un TOC le faisant...

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On enchaine blues encore, le lendemain même de Ben Harper... L'occasion de sortir Johnny Winter du placard (ou du paravent) pour 1h de show bien bruyant, plein de reprises diverses (Muddy Waters, Chuck Berry, les Stones) et pas vraiment variées dans leur interprétation: à fond la caisse. Le texan est fatigué et encore moins en forme que Rodriguez. Les 3 musiciens qui l'accompagnent compensent, le guitariste prenant les tours de solos les plus rapides. A 21h, on remballe le monsieur, drôle d'impression... C'est Shemekia Copeland qui le remplace et saura exploiter tout le site du théâtre antique par sa présence et sa voix surpuissante. On connaissait les disques d'il y a 10 ans, le registre du...

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