La bUze

Un doc assez ouf sur le personnage tout aussi givré qu'est Ginger Baker, batteur anglais qui a commencé avec un don inné par le jazz avant d'intégrer plusieurs projet pour créer Cream, premier supergroupe de l'histoire (sa relation conflictuelle avec le bassiste Jack Bruce poussera Clapton dans ses meilleurs retranchements). Carrière éphémère - le gars ayant la réputation d'être assez infernal à vivre (ses projets d'après ne dureront guère plus de 2 ans), pas trop aidé par sa dépendance à l'héroïne (sauf pour jouer). Le doc retrace donc la carrière assez dingue de Ginger, passant par des battles avec ses héros batteurs de jazz blacks, adoubement par le plus grand d'entre eux (Max Roach),...

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Petite virée orientalisante à Feyzin avec la venue d'Altın Gün qu'on avait raté - sold out - en Octobre dernier. Le groupe est en plein buzz puisque, comme au Périscope, l'Epicerie annonce complet ce soir et, entre-temps, un second disque est sorti. Mais d'abord, c'est Gloria, 1ère partie locale biberonnée aux Nuggets psychédéliques: 3 chanteuses et des membres de Slow Joe, très référencé 60's dans le son des guitare & basse mais... si ces 45 minutes comportent de bons moments, on restera globalement à côté, peu accroché par ces compositions. Place à Altın Gün, projet du bassiste de Jacco Gardner tombé en émoi devant la scène turque des 70's qui mêlait influences américaines et musique...

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Et un chouette titre des Buttshakers qu'on a été content de retrouver hier au Festival du Tonton (perdu à la campagne, sur une belle scène en pente et avec un gros stand buvette, la manifestation est entièrement gratuite et fêtait cette année sa 8ème édition: chapeau et respect Tonton !). Quant aux Buttshakers, ça faisait un bail qu'on n'avait pu les voir, notamment dans cette nouvelle configuration cuivrée (un trombone et sax baryton) et on n'aura pas été déçu d'avoir attendu ! La faute à Ciara Thomson, toujours aussi survoltée et sans filtre, évidement bien épaulée par un combo qui assure grave. La tournée d'été est bien garnie, on zieute celle-ci de près !...

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Concert de l'étrange à l'Epicerie ce lundi: Jonathan Bree devant un parterre assez réduit. 1 voix (à la Jarvis Cocker), bassiste & batteur + 2 danseuses, tous désincarnés sous un masque blanc, pas de paroles et 50 minutes dans lesquelles on finira par rentrer, sans trop savoir si on apprécie Des boucles pour compléter les orchestrations pop riches de l'album (la Nouvelle Zélande, c'est loin) et des projections créées dans la thématique du disque, entre live et performance quoi, une virée... atypique mais intéressante !...

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