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Sharon Jones & the Dap Kings (+ The Dynamites) - Ninkasi (Lyon), le 18 octobre 2007

Détour ninkasien ce jeudi pour la soirée funk de l'année et pas moyen de se garer, bizarre... on apprendra le lendemain que Michel Sardou raccole et amasse un max chez Tony Garnier ce soir-là.

Mais revenons chez le brasseur où c'est blindé, même pour la première partie qui a déjà commencé : The Dynamites featuring Charles Walker viennent de Nashville et proposent un retour au temps de la Motown avec cuivres et voix bien chaude.

Charles Walker mouille la chemise et les cuivres (multi-instrumentistes) assurent impeccablement, la bonne humeur est au rendez-vous, dommage d'avoir loupé le début ! à surveiller donc...

On tente ensuite une approche vers le bar où 2 serveuses font difficilement face à 12 mètres linéaires de buveurs.

Retour difficile dans la fosse, il faut jouer des épaules et c'est dense... à croire que la tête d'affiche jouit désormais d'une bonne réputation (le prix du billet en témoigne). Pas usurpée certes, La bUze a déjà gouté à çà 2 fois en 2005, à la Cave à Musique de Mâcon et en off lors du festival Jazz à Vienne.

Comme d'habitude, les Dap Kings arrivent en premier pour chauffer la salle. 3 cuivres, 2 guitares, 1 basse, 1 batteur et 1 percussionniste, de quoi faire du beau son. Cà groove rapidement, même si la voix du guitariste n'est pas celle de Charles Walker. Suit une longue harangue pour annoncer la venue de notre 'Soul Sister' préférée.

sharonJones.jpg
La voila donc, vêtue d'une robe moins flashy que les fois précédentes mais toujours aussi pêchue malgré la cinquantaine juste passée.

Les titres du nouvel album (100 Days 100 Nights, écouté une fois et bien prometteur) sont à la fête, mais on retrouve aussi ses classiques, notamment ceux pour lesquels Sharon Jones choisit un garçon du public pour mieux se moquer de tous les autres (My man is a mid-man) ou encore celui permettant de reviser l'anatomie-du-corps-humain-en-anglais...

Présentés en début de concert, les Dap Kings restent impeccables (Amy Winehouse aurait tenté de les débaucher) et entièrement au service de leur patronne. Celle-ci s'éclipse à l'heure, nouvelle harangue du guitariste (re-pub très américaine pour les CDs, T-shirts, ...) et rappel très très réussi: It's A Man's Man's Man's World (mysogine cette chanson d'ailleurs) du Godfather of Soul.

Que dire de plus... allez-y !!!

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