Saint Vincent, Dirty Projectors, The National, Sharon Jones - Nuits de Fourvière (Lyon), le 12 Juillet 2010
Pfff... dur de combler le retard dans ses chroniques live... mais on essaie.... avec cette soirée Brooklyn qui s'annonce orageuse puisque les premières gouttes tombent dès l'entrée du théâtre et, à l'arrivée dans la fosse, c'est un mur de capes de pluie qui s'offre à nous, tel une convention sectaire à définir.
Le déroulement de ce qui suit reste mystérieux : The National est aux commandes, on leur fait donc confiance !
Saint Vincent ouvre le bal : jeune fille diaphane accompagnée d'un violoniste et d'un gars aux vents : très calme, globalement assez doux même si quelques embardées saturées viennent réveiller l'auditoire... Mais çà m'emballe pas trop...
Deux titres avec les organisateurs de la soirée : un assez musclé et une reprise ratée de Mistaken for Strangers... Dommage qu'il manque la très belle reprise des 'Crooked Fingers' (ci-contre), c'eut été l'occasion !
Si les nuages s'en vont (on les comprend), le pire est à venir et se nomme The Dirty Projectors : influences supposées africaines mais groove zéro, des harmonies vocales (3 filles font partie de l'effectif) affreuses, la voix du chanteur tout pareil...
C'est juste à chier (et on est content d'entendre la fille d'à côté dire à ses camarades de jeu la même chose (en un peu moins vulgaire)).
On se dit alors que c'est bien mal embarqué... et on aperçoit même pas Bryan Devendorf marteler ses fûts pour la balance...
Parce que oui, The National va jouer, pas longtemps certes, 7-8 titres principalement extraits du dernier album mais entendre Fake Empire avec son final tout en cuivres ou encore 'I'm not afraid' à la batterie bien martiale... c'est pas si mal !
Les invités du soir (Saint Vincent & le gratteux des Dirty) viendront les accompagner quelque peu pour ce qui donne un bien bel amuse-bouche avant le concert de demain.
La suite est connue: Sharon Jones et ses Dap-Kings, déjà vus quelques fois et dont le dernier I Learned the Hard Way a moins convaincu que son prédécesseur.
On reconnait presque tous les Dap Kings qui font d'abord monter la sauce seuls, dans la plus pure tradition, avant que Miss Jones ne vienne faire le show : petite robe de soirée, aisance, énergie et voix incroyables...
Le rappel sera bref (il est 1h30 du mat' et on remets çà demain), la même conclusion se réimpose : la scène sied toujours au poil à notre 'Soul Sister'.
Commentaires
Waouh ! "Sleep All Summer" est MAGNIFIQUE ! Merci.
merci pour cette chronique, qui me rassure: j'avais été tenté par cette soirée, et ai bien fait de rester chez moi...
@JP: je dirais que je ne suis pas surpris que çà te plaise
@Xavier: bah pourquoi ? trop funky ? Mr préfère défier l'Iguane ?
tu as oublié l'état avancé du chanteur de The National qui aime bien le vin me semble t il (il a remit ça duraunt un autre concert en Suisse il y a peu)
oh... il avait pas l'air si saoul que çà ?
tu as remis çà en Suisse ??
non lui seulement