Frank Carter & The Rattlesnakes + Kid Kapichi - Epicerie Moderne (Feyzin), le 11 Novembre 2019
Soirée Brexit en ce 11 Novembre qui rameute pas mal de monde à Feyzin.
On arrive pile poil pour la première note du trio Kid Kapichi, une grosse ligne de basse cradingue à la Jesus Lizard, son très compact et ramassé, mise en place hyper efficace.
Les compos ne sont pas forcément très originales - l'influence des singes arctiques dans le chant pointe souvent son nez - mais l'énergie fait le reste. Bref, une entame qui fait bien plaisir !
Les Rattlesnakes se pointent alors: 2 guitaristes, 1 batteur et un bassiste gigantesque (on espère qu'il n'aura pas l'idée de sauter dans la fosse) qui lancent le pestacle de belle manière, vite rejoints par un Frank Carter très tatoué et presque gringalet en comparaison.
On a écouté le 3ème disque du groupe, pas forcément été hyper accroché sur l'ensemble mais la voix est intéressante et le garçon a une bonne réputation de scène (mais s'est calmé, parait-il).
Ceci étant dit, c'est ce qu'on retrouvera dans le set délivré ce soir: good vibrations, 'End of suffering' à l'honneur, la sincérité de Carter est souvent touchante, en mode résilient à ses propres démons.
Le public est connaisseur et profite généreusement (circle pit bon enfant), bien encouragé par le frontman. Mais on trouvera certains titres un peu trop lyriques à notre goût et l'énergie un poil en dessous de celle de Kid Kapichi.
Carter kiffe l'instant, c'est évident mais parait aussi fatigué, tant physiquement que vocalement, ne montant pas dans les aigus comme sur le disque. Un bon moment quand même !
Ultimes bafouilles...