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Killing Joke - l'Usine (Genève), le 26 octobre 2018

Ah... Killing Joke, groupe culte découvert sur le tard à la faveur d'un excellent album où Dave Grohl maltraitait la batterie (le 'sans titre' de 2003)... Qu'on avait raté leur venue sur Lyon pour une précédente tournée. On pensait bien ne jamais les voir mais, à la faveur d'une glandouille sur le net, on tombe sur cette tournée des 40 ans qui passe par Paris et Genève.

La date parisienne est complète mais il reste des places pour la Suisse, à l'Usine qui plus est, ce qui nous remémore une virée express là bas pour voir Mark Lanegan. 14 ans plus tard - l'âge y est-il pour quelque chose ? - on y va en bus et on dort sur place :D . C'est aussi l'occasion de fouler quelques pavés de la vieille ville et, après avoir refusé quelques deals illégaux dans le quartier du PTR, on arrive à l'heure pour TurboWolf, première partie bruyante et sans mélodie: batteur, guitariste et chanteur-clavier-à-moustaches, c'est amusant 2-3 titres mais rapidement pénible et inaudible...

On reste néanmoins bien devant pour anticiper le remplissage de la salle. Chose qui sera faite à 22h quand les vétérans de Killing Joke débarquent. Car oui, il s'agit bien de l'effectif originel qui s'est retrouvé en 2007 lors... des funérailles de leur bassiste Paul Raven.


2 cierges et de l'encens brûlent sur l'ampli basse, on s'attendait à une messe très sombre mais si Jazz Coleman est bien tout de noir vêtu, maquillage blanc au visage (et déjà coulant), les autres membres dépareillent, entre une Geordie Walker à la cool et Youth, en baskets, chemise hawaienne et dread locks blonds sous casquette.

Pour la musique par contre, c'est moins tendre et le concert piochera dans toute la discographie des anglais, premier album en tête ('Eighties') évidemment mais aussi les torgnoles sorties depuis les années 2000 (la version de 'Loose Cannon' est à tomber par terre).

Côté jeu de scène, guitariste, bassiste et clavier sont imperturbables alors que Jazz grimace et joue des mains bien aidé par les 2 spots qui l'éclairent par en dessous.

Cela pourrait être inquiétant mais on le sent vraiment touché et ému d'être ici. Il faut dire que le public genevois est réactif et conquis, çà pogote gentiment et de nombreux fans connaissent tout çà par coeur.

Le groupe s’éclipse après 15 titres mais reviendra nous en servir 3 autres, dont son tube 'Love like blood' remusclé ! On n'en avait pas demandé autant :)

Commentaires

1. Le samedi 10 novembre 2018, 00:03 par daniel

Tu es sûr que c'était Killing Joke et pas Danjgo Edwards ? La ressemblance est frappante ...

2. Le samedi 10 novembre 2018, 00:04 par daniel

Django, pardon ...

3. Le lundi 12 novembre 2018, 10:42 par La bUze

c'est l'effet maquillage ;)

il me semble que tu m'as dit ne pas connaitre, je pense que c'est ta came (au moins le 1er disque et le single 'Love like blood' ;) )

4. Le lundi 12 novembre 2018, 23:23 par daniel

Love like blood je connaissais en fait ( je viens de l'écouter sur youtube ) mais je ne savais pas que c'était Killing Joke . C'est un morceau que je n'ai jamais trop aimé parce que le chanteur donne trop de la glotte ( = c'est le grand défaut des chanteurs de l'époque ;)
Tu as écouté Safia Nolin ?? Bon, l'accent québécois est un peu violent , c'est vrai , mais son dernier album est vraiment très très bien ...

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