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Slow Joe & The Ginger Accident + Buttshakers - Les Abattoirs (Bourgoin-Jallieu), le 28 Janvier 2012

Bon, il serait temps de reprendre du service... Les vacances sont presque loin et le climat propice au surf derrière la cheminée...

Cà faisait un petit moment que je voulais voir les Buttshakers (loupés au Transbo l'an dernier) et, qui plus est, accompagnés de Slow Joe pour une affiche 100% lyonnaise mais qui nécessite un déplacement à Bourgoin (!). On se dit que c'est aussi l'occasion de voir un peu à quoi ressemblent les Abattoirs: petite salle toute en longueur, encore plus intimiste que, au hasard, l'Epicerie, partiellement garnie ce soir.

Les Buttshakers ouvrent le bal, 5 gars en noir & blanc, chemise, etc... dans la pure tradition soul. Au milieu, une pile électrique en la personne de Ciara Thompson, chanteuse américaine à la voix bien puissante et qui va se vider de son énergie pendant l'heure de jeu qui suit.

buttshakers2_live.jpg
Au répertoire, de l'ancien récolté auprès des meilleures biberonneries 60's: soul, rock'n'roll, twist (!)... Le tout bien digéré et servi al-dente dans un set varié, une patine garage en plus.

Quand elle ne feule pas comme Tina Turner, Ciara titille le public avec un franc-parler salutaire. Derrière, c'est carré et çà tourne, les 2 cuivres, presque discrets, apportant un plus indéniable. On goute particulièrement les morceaux les plus énergiques, hyper efficaces et on surveillera dorénavant leur agenda, le groupe étant, avec Mounam & The Soul Funk Soldiers, l'autre groupe du coin (on espère plus) à ne pas rater live!

On retrouve ensuite Slow Joe & The Ginger Incident déjà vu 2 fois et dont l'envol se passe vraiment bien: après un EP sorti dans la foulée de la précédente tournée, voici maintenant (octobre dernier (et pas encore écouté)) l'album.

slow_joe_live_Bourgoin.jpg
En live, c'est de plus en plus barré coté psychédélisme : le titre d'intro évoque furieusement les Doors et la suite ne dépareillerait pas dans un coffret 'Nuggets'. La constante reste Slow Joe, assez imprévisible sur scène, avec un Cédric de la Chapelle souvent aux abois pour mettre de l'huile dans les rouages.

Un poil déçu par ces retrouvailles, il faut avouer... Sans trop savoir pourquoi non plus (la basse trop forte ? les mimiques de Slow Joe un peu dans la redite ?), je vais tâcher de jeter une oreille à ce Sunny Side Up.

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