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Daniel Darc - Les Invites (Villeurbanne), le 21 juin 2008

Fête de la musique today, et plutôt que de se perdre à Mirmande, on profite de la dernière soirée des Invites où Daniel Darc assure la tête d'affiche.

En formation presque nombreuse (2 grattes, basse, batterie & clavier), il jouera principalement les titres de son dernier Amours Suprêmes (référence Coltranienne) et de ce Crêve-coeur qui avait permis un retour réussi après quelques abîmes traversées.



Déjà vu pour l'album précédent au Kao, on note que l'ex leader de Taxi-Girl a durcit le ton côté arrangements et discours : entre 2 titres, Sarkozy en prends souvent pour son grade (Les regrets en spéciale dédicace à ses électeurs). Il chante aussi de moins en moins, il marmonne plutôt et semble titubant sous le chapiteau du square de la Doua.

Avec J'irai au Paradis et son riff très efficace, tout s'emballe, le pied de micro en fait les frais et Darc tombe la veste. La suite est tout aussi rock'n'roll, bien soutenu par un excellent groupe et un son parfait, le bonhomme chante souvent à genoux et va faire quelques tours dans la fosse donner quelques accolades.

Peu de voix donc mais un charisme évident, presque prédicateur sur Psaume 23. Chercher le garçon emballe cette fin de concert... Deux rappels, une fin de concert intimiste où accompagné du seul piano, Darc calme le jeu avec maestria et dévoile une sensibilité vraiment touchante.

Contrairement aux Balkan Beat Box l'avant veille, aucun calcul ici, Daniel Darc se donne tout entier : c'est déglingué parfois, pas parfait non plus, juste humain et sincère. Rare, quoi...

Commentaires

1. Le mardi 1 juillet 2008, 22:24 par drgbs

j'aurais bien aimé me perdre à Mirmande tiens
tranquille parmi les murs en pierre et les chats

2. Le vendredi 18 juillet 2008, 22:50 par la pomme

Avec un peu trop de retard je rejoins La buZe à ce concert, et là! Un grand moment de bonheur! L'homme est fatigué, incompréhensible mais le courant passe. Au jeu de je t'aime moi non plus Daniel Darc finit en remerciant chaleureusement le public. L'émotion est palpable et le rappel n'est pas qu'une formalité. Ici on joue plus sans se soucier de gagner plus.
Punk's not dead!

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