Gogol Bordello - CCO (Villeurbanne), le 5 Décembre 2008
Après Balkan Beat Box, Firewater cette année, La bUze poursuit dans le métissage avec un autre groupe gravitant autour de cette scène new-yorkaise : Gogol Bordello !
Le nom, en hommage à l'écrivain russe habilement suffixé, des tenues colorées, une étiquette gypsy-punk bien trouvée et un chanteur à moustache permettent de situer un peu mieux l'environnement dans lequel évolue le groupe en activité depuis 10 ans déjà.
Rien sur la première partie (Super Amazoo) pour cause d'arrivée tardive, le Centre Culturel Oecuménique affiche presque complet et le public démontre un enthousiasme certain avant même que le show commence.
Quand Eugene Hütz arrive seul à la guitare et pose délicatement quelques arpèges... euh non, tourne quelques rythmiques épileptiques pour inaugurer la représentation, çà braille beaucoup plus fort dans la fosse. Rapidement rejoint par violoniste, batteur, guitariste et bassiste, l'agitation prends son allure de croisière pour le restant de la soirée.
Les GB servent un mélange efficace de folk, ska, dub, musique irlandaise, souvent au sein d'un même morceau... Eugene fait le spectacle, sautant aux 4 coins de la scène, accompagné d'une demoiselle un brin délurée qui joue magnifiquement de la grosse caisse. A mi-parcours, le ton s'électrise un brin avant de filer de coté (un accordéoniste s'est joint la fanfare), plein gaz sur l'europe de l'est et ses rythmiques très addictives. Quelques fans montent danser sur scène pendant que d'autres courageux(se) s'adonnent au slam (pas celui de Grand Corps Malade, hein).
Final et rappel dans la même veine, un beau bordel donc, mais tout compte fait bien maitrisé (pas d'effusion incontrôlable du chanteur, contact avec le public assez anonyme). Les lumières se rallument à 23h, la température peut descendre sous les 40°...
Ultimes bafouilles...