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Ike & Tina Turner : Nutbush City Limits

A force d'écumer les rubrique nécro, on finit par prendre de bonnes claques... J'avoue, pas de révélation extraordinaire à la mort de Carlos, pour Chichin, le dernier Rita est plutôt bon dans le genre pop-music (à ne pas confondre avec pop française)... quand à Ike Turner, mort à 76 balais d'une overdose de coke (y'a pas d'âge pour en manger) il y a tout juste un an, c'est différent.

Violent, misogyne, en résumé, un parfait salaud, dixit son ex. Je ne m'appesantirais sur ces aspects du personnage, il faut, parait-il, savoir différencier l'oeuvre de l'artiste.


Bref, en 1951 Turner enregistre Rocket 88 et invente le rock'n'roll (ce point fait débat). 5 ans plus tard il rencontre Anna Mae Bullock, 16 ans, qui deviendra par la suite Madame. Ils enregistreront ensemble jusqu'en 1976, et souvent pour le meilleur coté discographique.

Si les débuts sont plutôt rhythm'n'blues, les guitares s'épicent dans les 70's pour proposer un mélange rock & soul explosif avant de virer funk, le tout porté par la voix fabuleuse de Tina... La suite est moins glorieuse : divorce, dope, prison, rien pendant 20 ans, come-back blues cette décennie et fin de partie.

L'album River Deep - Mountain High, produit par Phil Spector, est considéré comme leur acmé, je confesse une petite préférence pour la période des 70's et ce funk un brin salace comme sur ce "Nutbush City Limits" tiré de l'album du même nom :

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Restent, toutes périodes confondues, un paquet de pépites à redécouvrir, des concerts fabuleux (ah, les Ikettes), des riffs jouissifs, la preuve: "Baby, Get it On":


Commentaires

1. Le mardi 31 mars 2009, 14:47 par Fred

Le morceau sent les fesses... C'est pour ça qu'il est bon.

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