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John Fante - Grosse Faim

Mingo était le seul membre du clan à ne pas avoir la peau olivâtre, les yeux sombres et un corps râblé. C'était une carotte parmi des patates.

tiré de ''Une femme de mauvaise vie", une des plus drôles nouvelles de ce recueil qui en compte 18.

grossefaim.jpg Publiées après la mort de John Fante, et choisies par son biographe, on y retrouve quelques fondamentaux : si la famille d'origine italienne émigrée aux States est à géométrie variable, elle s'appelle souvent Bandini et le père reste poseur de briques.

Poids des traditions, situations cocasses et/ou tragiques (Fante élargit son propos aux exilés Japonais et Philippins, confrontés eux aussi au racisme local) pour quelques pleins de vie supplémentaires...

De quoi donner envie d'embrayer avec un autre bouquin du bonhomme (pourquoi pas "Demande à la poussière", beaucoup plus noir, dit-on) !

Commentaires

1. Le vendredi 1 février 2008, 23:59 par daniel

Demande à la poussière et un chef d'oeuvre exceptionnel .
John Fante a longtemps été mon écrivain préféré . Il l'est toujours .
Tout comme Brautigan et , surtout , Cormac Mac Carthy : sa "trilogie des confins " est ce qui a été écrit de plus beau , de plus grand .
Epoustouflant .

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