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Red, Izabo & The Bellrays - Les Invites (Villeurbanne), le 23 juin 2007

Pour ce dernier jour du festival le don d'ubiquité m'arrangerait puisqu'au parc de la Commune, l'afrobeat de Seun Kuti fait bien envie alors qu'au square de la Doua, les Bellrays donnent le change.

C'est finalement le rock'n'roll qui l'emporte, la faute peut-être à Red qui ouvre la soirée. "Déjà lu" me direz-vous mais c'est tellement bon qu'il est dur de résister.

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Casquette rouge vissée sur la tête, le concert part sur les chapeaux de roux (désolé). Très proche de celui de Feyzin: une majorité de titres du dernier lp, la très bonne reprise de Lambchop, la guitare rectangulaire alternée avec la basse... c'est rugueux, mal lêché et parfois hypnotique, mais le plaisir est intact.

Je signerais volontiers pour un neuvième tour !


Pause restauration: jus de gingembre et poulet Yassa, La bUze mange ses congénères sans problème... Cà s'agite alors dans le chapiteau: c'est Izabo, groupe pop-disco-rock israelien qui débute.

Ils sont 4, chant+guitare, basse, batterie et claviers, à délivrer une pop bien sucrée. Trop surement, çà écoeure vite: la voix aigue du chanteur, les plans solos de guitare et un manque de charisme, tout çà fait penser à un groupe pour ados bien calibré sans la market-option rebel'attitude des Kyo, c'est dire...


Tout le contraire des Bellrays qui font déjà les méchants lors de l'installation du matos.

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La chanteuse arrive vêtue d'une très 70's robe verte à fleurs (qui siée à merveille à sa coupe afro) et cà commence à fond les ballons : dès le deuxième titre, le guitariste crispé sur son manche dégouline de sueur.

Pas grand chose à fredonner sur ce premier tiers de show, c'est sale et bien destructuré. Le batteur cogne comme un fou mais c'est la voix qui impressionne de puissance. Etrangement, Lisa Kekaula ne bouge pas tant que çà: par contre elle joue du tabourin ou des maracas, harengue la foule telle un prêcheuse (et la fosse réagit :o)).

Cà s'éclaircit par la suite avec des bribes de soul music qui durent quelques secondes avant de repartir en furie, le pogo est lancé. Aucun temps mort, mais où vont-il chercher toute cette énergie ?

Le rappel exhume des titres des 2 premiers albums (compilés là dessus), le show s'achève après 1h30 de prestation bien sauvage et barrée, sans concession et sans retenue.

Les Bellrays, un groupe à voir sur scène, quoi !

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