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samedi 26 février 2011 12:33

Red + Bertrand Belin - l'Epicerie Moderne (Feyzin), le 10 Février 2011

Enfin des news de Red, après ratage live de son dernier projet 'The Nightcrawler' (et c'est ballot vu la qualité de l'album).

Ce soir, le gars est en solo, arbore une guitare des plus inhabituelles (comme souvent), parait 10 ans de moins sans sa casquette et, surprise, groove beaucoup sur sa première moitié de set... Un funk à la Red, d'accord mais çà le fait !

Y'a pas que çà non plus : reprise déglinguée de Gill Scott Heron, texte en français plutôt réussi (sur Annecy, ville natale de Lambin) ou, en final, le traditional St. James Infirmary Blue revue à la sauce ch'ti (enfin, on croit).

Des retrouvailles qui font donc bien plaisir même si on regrette fortement l'absence de groupe derrière le lillois... Les boucles c'est bof bof !

bertrand_belin_live.jpg Place à Bertrand Belin accompagné d'une batteuse et d'un bassiste/gratteux pour (sûrement) servir Hypernuit qui a fait le mini-buzz l'an dernier.

On l'avait déjà vu au kao ouvrant pour Dominique A mais les souvenirs sont partis... Redécouverte donc et si le trio fonctionne au poil (les duos voix avec Tatiana Mladenovitch notamment), le jeu aux doigts du garçon vaut le détour, on ne tarde pas à s'ennuyer ferme tant c'est particulier.

C'est bien fait, certes, mais ni les mélodies ni les textes ne retiennent l'attention buzienne qui décline faute de réelle montée en puissance ou de variété dans les structures. Bref, il manque quelque-chose pour enrichir la texture sonore et on ne saurait dire quoi...

Heureusement, dandy décalé, le garçon est vraiment très drôle dans ses interventions. On restera même jusqu'à la fin pour une note positive : une reprise de Colette Magny (Melocoton) en duo avec le Red du début.

mercredi 21 avril 2010 20:57

Red is back !

et change de nom (un problème de contrat ?) : désormais, Olivier Lambin s'appele The Nightcrawler et vient de Nashville !

Depuis le temps (3 ans) et après avoir loupé son dernier passage lyonnais au Sonic, on est content d'avoir des nouvelles... surtout que c'en sont de bonnes : un nouveau disque sort chez Clapping Music (qui propose entre autres Centenaire (dont nous reparlerons lors d'un prochain Mémoire (de) volatile).

red_aka_The_Nightcrawler.png
Aux premières écoutes, c'est emballant : reprenant l'histoire là où Social hide and seek l'avait laissé, un côté intimiste en plus... On lorgne pas mal du côté de du groupe de Kurt Wagner (déjà repris sur scène), comme sur le titre d'ouverture ci-dessus, juste à tomber !

L'album est en écoute intégrale ICI et dispo en vinyl (500 exemplaires à pochette unique)... On attends donc la tournée (même si Nashville, çà fait loin) !

mercredi 27 juin 2007 00:08

Red, Izabo & The Bellrays - Les Invites (Villeurbanne), le 23 juin 2007

Pour ce dernier jour du festival le don d'ubiquité m'arrangerait puisqu'au parc de la Commune, l'afrobeat de Seun Kuti fait bien envie alors qu'au square de la Doua, les Bellrays donnent le change.

C'est finalement le rock'n'roll qui l'emporte, la faute peut-être à Red qui ouvre la soirée. "Déjà lu" me direz-vous mais c'est tellement bon qu'il est dur de résister.

redInvites.jpg
Casquette rouge vissée sur la tête, le concert part sur les chapeaux de roux (désolé). Très proche de celui de Feyzin: une majorité de titres du dernier lp, la très bonne reprise de Lambchop, la guitare rectangulaire alternée avec la basse... c'est rugueux, mal lêché et parfois hypnotique, mais le plaisir est intact.

Je signerais volontiers pour un neuvième tour !


Pause restauration: jus de gingembre et poulet Yassa, La bUze mange ses congénères sans problème... Cà s'agite alors dans le chapiteau: c'est Izabo, groupe pop-disco-rock israelien qui débute.

Ils sont 4, chant+guitare, basse, batterie et claviers, à délivrer une pop bien sucrée. Trop surement, çà écoeure vite: la voix aigue du chanteur, les plans solos de guitare et un manque de charisme, tout çà fait penser à un groupe pour ados bien calibré sans la market-option rebel'attitude des Kyo, c'est dire...


Tout le contraire des Bellrays qui font déjà les méchants lors de l'installation du matos.

bellrays.jpg
La chanteuse arrive vêtue d'une très 70's robe verte à fleurs (qui siée à merveille à sa coupe afro) et cà commence à fond les ballons : dès le deuxième titre, le guitariste crispé sur son manche dégouline de sueur.

Pas grand chose à fredonner sur ce premier tiers de show, c'est sale et bien destructuré. Le batteur cogne comme un fou mais c'est la voix qui impressionne de puissance. Etrangement, Lisa Kekaula ne bouge pas tant que çà: par contre elle joue du tabourin ou des maracas, harengue la foule telle un prêcheuse (et la fosse réagit :o)).

Cà s'éclaircit par la suite avec des bribes de soul music qui durent quelques secondes avant de repartir en furie, le pogo est lancé. Aucun temps mort, mais où vont-il chercher toute cette énergie ?

Le rappel exhume des titres des 2 premiers albums (compilés là dessus), le show s'achève après 1h30 de prestation bien sauvage et barrée, sans concession et sans retenue.

Les Bellrays, un groupe à voir sur scène, quoi !

mardi 12 juin 2007 00:00

Red & Piers Faccini - Le Transbordeur (Villeurbanne), le 2 mars 2005

La bUze écrivait à Bernard Lenoir ceci :

Hier, à Lyon, l'affiche était allêchante: Piers Faccini et Red, 2 songwriters pour le prix d'un... dont les derniers albums respectifs sont vraiment réussis. Mais dès l'entrée du Transbordeur, grosse déception: pour cause de paternité, Mr Faccini ne jouera pas ce soir...

On se contentera donc de Red qui joue sur cette nouvelle tournée accompagné d'un groupe plutôt rock et irréprochable: 2 guitares, une batterie et un clavier pour explorer pendant presque 2 heures les confins américains où l'on peut rencontrer Bob Dylan, Will Oldham et le blues du Delta.

Le répertoire se compose surtout des chansons de "Nothin' to Celebrate", 2 chansons du précédent "33" et quelques reprises, dont une excellente de Smog.

Coté tonalité, c'est varié: folk, blues, cabaret ou rock bien plombé à la Black Rebel Motorcycle Club... et çà fonctionne à chaque fois, le personnage étant toujours aussi habité par sa musique. Par rapport aux concerts vus il y a 1 ou 2 ans, c'est assez réjouissant de voir à quel point le bonhomme est libéré sur scène, ne se refusant ni pas de danse (très personnels quand même) ni effets de manche à la guitar-hero (pas trop sérieux non plus).

L'ambiance est toujours chaleureuse, il faut dire qu'il s'agit presque d'un retour à la maison puisque le gars vivait à Villeurbanne il y a quelques mois et le concert se termine après quelques 3-4 rappels par un invitation à regagner le bar.. du Red tout craché, quoi !!!

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