Aller à la recherche

vendredi 12 mars 2010 23:59

The Fleshtones + The Bellrays - CCO (Villeurbanne), le 8 Mars 2010

Petite soirée décibels au Centre Culturel Oecuménique. Cà commence tôt (19h - les concerts goûter débordent sur le lundi maintenant ?) et on arrive en retard : déjà partis les locaux de X-Ray Vision, c'est le premier riff de Keith Streng qui nous accueille.

On avait déjà vu les Fleshtones mais c'était tellement chouette qu'il eut été difficile de faire l'impasse : 30 ans donnés au service du rock'n'roll et toujours avec le sourire aux lèvres, çà force le respect ! Le public est au rendez-vous - c'est pas plein non plus - et l'âge moyennement jeune (je vois bien la scène, c'est un signe qui ne trompe pas).

fleshtones_live.jpg
Pendant cette première partie de luxe, les new-yorkais vont partager leur éternel garage-punk pimenté de chorégraphies bancales, incursions dans le public, joutes sportives, ... Presque trop au vu 50 petites minutes que dureront leur set comparé à bien le double à la Plateforme. M'enfin, l'issue sera plus heureuse qu'il y a 4 ans et les quinquas, fins tacticiens, esquivent le rappel en finissant dans la rue a cappella !

bellrays_Lisa_Kekaula_live.jpgThe Bellrays se présentent alors, en nouvelle formule : les 2 zicos qui avaient tenu guitare et basse le temps de quelques pompes fleshtoniennes sont la nouvelle section rythmique du crew de Lisa Kekaula. Autrefois bassiste, Bob Vennum, au look toujours très 'Wayne's World', officie désormais à la 6 cordes.

La journée de la femme c'est aujourd'hui mais sûrement quelques autres chez les Bellrays : bottes en cuir, robe noir près du corps, voix et gouffa monstrueuses, Kekaula bouffe toute la scène ou presque et mène sa troupe à la baguette (elle rabrouera d'ailleurs plusieurs fois son batteur en cours de morceau), elle chauffe aussi le public sans trop de mal même si çà reste assez impersonnel, je trouve.

Rapport à leur concert des Invites, le répertoire de ce soir est plus groovy et c'est tant mieux : je goûte sans plus leurs titres trop garage-MC5-bourrin et les titres les plus 'soul' sont justes parfaits.

Là encore, c'est court : 3/4 d'heure et puis s'en vont, rappel compris ! La cheftaine n'ayant pas souri une seule fois... Mauvais soir ? Difficile à savoir...

A 23h on est chez soi... demain, rien n'y paraitra...

mercredi 27 juin 2007 00:08

Red, Izabo & The Bellrays - Les Invites (Villeurbanne), le 23 juin 2007

Pour ce dernier jour du festival le don d'ubiquité m'arrangerait puisqu'au parc de la Commune, l'afrobeat de Seun Kuti fait bien envie alors qu'au square de la Doua, les Bellrays donnent le change.

C'est finalement le rock'n'roll qui l'emporte, la faute peut-être à Red qui ouvre la soirée. "Déjà lu" me direz-vous mais c'est tellement bon qu'il est dur de résister.

redInvites.jpg
Casquette rouge vissée sur la tête, le concert part sur les chapeaux de roux (désolé). Très proche de celui de Feyzin: une majorité de titres du dernier lp, la très bonne reprise de Lambchop, la guitare rectangulaire alternée avec la basse... c'est rugueux, mal lêché et parfois hypnotique, mais le plaisir est intact.

Je signerais volontiers pour un neuvième tour !


Pause restauration: jus de gingembre et poulet Yassa, La bUze mange ses congénères sans problème... Cà s'agite alors dans le chapiteau: c'est Izabo, groupe pop-disco-rock israelien qui débute.

Ils sont 4, chant+guitare, basse, batterie et claviers, à délivrer une pop bien sucrée. Trop surement, çà écoeure vite: la voix aigue du chanteur, les plans solos de guitare et un manque de charisme, tout çà fait penser à un groupe pour ados bien calibré sans la market-option rebel'attitude des Kyo, c'est dire...


Tout le contraire des Bellrays qui font déjà les méchants lors de l'installation du matos.

bellrays.jpg
La chanteuse arrive vêtue d'une très 70's robe verte à fleurs (qui siée à merveille à sa coupe afro) et cà commence à fond les ballons : dès le deuxième titre, le guitariste crispé sur son manche dégouline de sueur.

Pas grand chose à fredonner sur ce premier tiers de show, c'est sale et bien destructuré. Le batteur cogne comme un fou mais c'est la voix qui impressionne de puissance. Etrangement, Lisa Kekaula ne bouge pas tant que çà: par contre elle joue du tabourin ou des maracas, harengue la foule telle un prêcheuse (et la fosse réagit :o)).

Cà s'éclaircit par la suite avec des bribes de soul music qui durent quelques secondes avant de repartir en furie, le pogo est lancé. Aucun temps mort, mais où vont-il chercher toute cette énergie ?

Le rappel exhume des titres des 2 premiers albums (compilés là dessus), le show s'achève après 1h30 de prestation bien sauvage et barrée, sans concession et sans retenue.

Les Bellrays, un groupe à voir sur scène, quoi !

↑ GO ↑