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vendredi 13 septembre 2019 11:51

Eels - Radiant Bellevue (Caluire), le 10 Septembre 2019

Rentrée concert après un décrochage sérieux de toute fréquentation musicale...

Place achetée il y a longtemps parce qu'on voulait voir E, pour ses premiers disques, son sens de la mélodie et sa voix enrouée, et sur la foi de quelques bons échos de leurs prestations live.

C'est donc au Radiant qu'on migre, à vélo, çà monte et on arrive en retard pour la première partie : duo féminin batterie + claviers, quelques programmations, de jolies voix mais rien de très marquant.

A l'entracte, objectif approche de la scène dans une fosse remplie raisonnablement et bon choix puisque je tombe sur Mélaine et Xavier, de quoi discuter agréablement avant que ne retentisse le générique de Rocky (ou des Grosses Têtes...) annonciateur de l'arrivée du groupe.

C'est parti pour du pur rock'n'roll en mode reprises... les Who, Bobbie Gentry, mais... que se passe-t-il ? Où est le E dépressif et torturé que l'on connaît ? Il viendra rapidement, estampillé soft-rock par son auteur et qui amorce un virage plus personnel dans la setlist.

Piochant dans une discographie qui s'étoffe régulièrement, on savoure vite le moment, le groupe étant très à l'aise sur scène, très carré aussi, chose presque surprenante par rapport à ce qu'on avait imaginé.

Planqué derrière ses lunettes noires, E chante très bien dans sa barbe, il se donne aussi en spectacle avec une bonne dose d'ironie.

Le set est généreux (une trentaine de titres avec les 3 rappels) et les relectures des classiques (enfin, les miens) 'Novocaine for the Soul', 'Fresh Blood' ou 'Souljacker' font bien plaisir.

Très belle soirée donc, terminée avec une bière offerte par l'ami Xavier, lui aussi emballé par la prestation des américains. Sa chronique est ICI.

mercredi 23 mars 2011 11:03

Episode 17: spéciale "Dépressifs"

Du rock-ska-festif-en-français ou presque (y'a qu'à voir la teinte globale des 6 pochettes pour mieux se rendre compte)...

:bz45) Sparklehorse – It’s a Wonderful Life – 2001
3ème disque du cheval d’éclat… et comme le précédent, on aime… sans être envouté ! De superbes mélodies encore une fois, de la variété dans les rythmes et les 2 coups d’éclats Piano Fire & Eyepennies avec la voix de PJ Harvey en bonus (toujours dans les bons coups celle-ci). On garde et on réécoutera !

:bz4) Clem Snide - The Meat Of Life - 2010
On renoue avec les américains, faute d'avoir pris des nouvelles depuis leur très bon concert à Gnome & Rhone (2005 !). C'est toujours de la belle ouvrage, pas encore porté sur l'euphorie (mais c'est pour çà qu'on les aime) et si tout n'est pas flamboyant (le titre d'ouverture ou BFF), Eef Barzelay sait trousser quelques perles de songwriting : Denise, Song For Mary ou Anita comptent pour les plus belles réussites du disque, à se demander ce qui inspire ce garçon.

:bz4) Sophia - There Are No Goodbyes - 2009
Plus de matière sonore que dans le premier effort du groupe (le seul que je conaisse), des clarinettes, des cordes... et pas trop de franche rigolade non plus mais un univers toujours bien prenant, dont les portes s'ouvrent avec le magnifique titre éponyme. De quoi tenir l'auditeur presque jusqu'au bout (petite baisse de forme sur les deux derniers morceaux).

episode17.jpg

:bz35) David Ahlen - We Sprout In Thy Soil - 2009
Petit OVNI choppé chez KMS: pas la même voix du tout, certes, mais des ambiances qui évoquent Matt Elliott, une texture très organique (cordes, harpe (?)). Les titres sont très courts et tournent court également (27 minutes pour 10 chansons). Un disque d'hiver qui sent la neige... chaud et froid en même temps, mais plutôt beau.

:bz3) José González - In Our Nature - 2007
2ème effort et effet amoindri... Si la première face est très réussie (cf morceau d'ouverture), avec encore ce délicat jeu de guitare, des arrangements maxwell-qualité-philtre, une bonne cover du Teardrop de Massive attack ou 'Down the line' repris lui (et de quelle façon) par les Gutter Twins, la suite sent la redite et l'on décroche.

:bz3) Eels - Hombre Lobo (12 Songs Of Desire) - 2009
Une pâte de songwriting toujours là, cette voix éraillée pas très joyeuse et des histoires de déception amoureuse... Alternance de titres rugueux (l'effet grosse barbe sûrement) et morceaux déprimés, la maison Eels ne révolutionne pas grand chose sur cet album. Bien fait, comme d'hab, on n'est guère surpris sauf le temps d'un That look you give that guy qui ferait presque chialer...

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