Il faut être un peu maso pour retourner voir Ez3kiel après avoir bien morflé niveau audition lors de leur passage avec Hint... mais bon, le coup de massue qu'est Battlefield fait toujours et son effet et maintenant je suis équipé.
Mais déjà en retard: à même pas 21h, Nekochan termine sa première partie (le Transbo, spécialiste des horaires "goûter", et on n'est même pas dimanche). Pas grand chose à en dire donc: une fille qui chante derrière un M@c, dans un style un peu Björk, tout ce que j'aime .
A peine plus tard, la salle est bien fournie que ce soit devant (c'est pas plein non plus) ou sur la scène puisqu'ils sont 13 avec, entre autres, 4 cordes et un joueur de verres de cristal (le même que pendant les mariages, mais avec beaucoup plus de verres). Et çà part de bien belle façon avec un surpuissant Adamantium pour second titre...
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Et puis la machine s'enraye, les morceaux suivants, plus calmes, peinent à captiver, trop longs. On se dit que c'est passager mais non... The wedding ne convainc guère et plus le temps passe, plus on s'emmerde.
On est même assez gêné par le sérieux de l'entreprise: c'est bien fait, certes, avec une coordination de tout ce petit monde impeccable, un son monstrueux, des vidéos synchro (qui touchent pas vraiment d'ailleurs) et des multi-instrumentistes qui se montrent mais çà reste glacial, autiste et interprété avec une application qui frise la prétention (bordel, faire autant de simagrées derrière un thérémine, instrument on ne peut plus ridicule, faut le faire).
Heureusement, Volfoni's revenge nous fera raccrocher... Dommage que ce soit le dernier titre ! On file pendant le rappel, préférant boire la mauvaise bière du transbo, c'est tout dire...
Ultimes bafouilles...