...suite et fin...
Shellac, on aime plus (At Action Park) ou moins (Excellent Italian Greyhound) sur disque mais, vert d'avoir raté leur passage ici même il y a 2 ans, je m'étais promis de pas réitérer la boulette...
Pourtant, en regagnant le noir, on se dit que même si la réputation scénique des gentilés de Chicago n'est pas à faire, çà va être dur de surpasser les Dirty Three.
On découvre de visu Steve Albini: no-look absolu (quel fascinant polo à manches mi-longues), grosses lunettes pas loin du style 'revenge of the geek'.
Pas mieux pour la scène puisque les 3 musiciens sont sur la même ligne, l'éclairage fixe et sans couleur, là n'est pas l'essentiel: tout est dans le son, ramassé, travaillé. C'est brut, sans artifice, mais bien puissant. Idéal pour servir des compos piochées au gré des 4 albums du groupe.
Tous joués impeccablement avec une sorte de mise en scène qui n'appartient qu'à Shellac, des trucs un peu idiots mais drôles: Bob Weston qui se transforme en animateur de questions/réponses entre les titres, ou les mimiques de Todd Trainer, spectacle à part entière (comme le peuvent être celles du batteur d'Unsane d'ailleurs).
Cà joue aussi longtemps (pas loin d'1h30), avec un plaisir évident, terminant par ce magistral The End of Radio :
vendredi 15 juin 2012 23:07
Ultimes bafouilles...