La bUze

Aujourd'hui, un petit groupe pas trop connu (mais ils vont percer, c'est sûr): les Rolling Stones. Cours de guitare oblige, je me plonge enfin (et si possible chronologiquement) dans la discographie du groupe, étant, dans le traditionnel débat, plutôt Beatles (pour les mélodies sûrement). Il y'a de quoi remplir quelques Best Of avec ces débuts: çà grandit doucement jusqu'à l'excellent 'Beggars Banquest'. Le 'Let It Bleed' (1969) actuellement en écoute sur la platine bUzienne est peut-être encore meilleur, rock'n'roll et malsain, l'esprit Stones, quoi. Il parait que tout ou presque s'arrêtera avec 'Exile on Main Street' 3 ans plus tard. Un titre donc: 'Love In Vain'      ...

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Lee Hazlewood est mort la semaine dernière. Agé de 78 ans, le bonhomme avait principalement sévit dans les 60’s, avec des sommets de pop orchestrale en solo ou en duo avec Nancy Sinatra principalement: le tube ‘These boots are made for walking’ par exemple, c’était lui : Une voix grave à la Leonard Cohen, un son très travaillé (il officie aussi comme producteur), tout cela passe de mode à la fin des 70’s et l’homme à la moustache disparaît. Il sera redécouvert 20 ans plus tard grâce à des rééditions de ses premiers et excellents lps publiées sur le label du batteur des Sonic Youth. Dandy à l’humour décalé (cf ses titres d’albums : 'Cowboy in Sweden', 'Poet, Fool or bum'), atteint d’un...

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Pourquoi la boulangère rigole à chaque fois qu'elle m'annonce qu'il ne reste plus de pain ? hein, pourquoi ?...

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Cà y est, Neil Young s'est enfin décidé à publier quelques archives inédites de sa longue carrière... Ce premier volume 'Live at the Fillmore East' est énorme: le Crazy Horse d'origine avec Danny Witten, 6 titres seulement mais les Cowgirl in the sand & Down by the river dépassent largement les 10 minutes. Dur de décrocher du loner: excepté sa période Geffen (années 80) et ses derniers disques plutôt ronronnants, La bUze a presque tout, est presque fan... Et quant il est passé à Vienne il y a quelques années, impossible de ne pas y aller: Pas de souvenir de la première partie mais plein du son énorme du Crazy Horse, ce côté rugueux, roboratif, une rythmique pachydermique et pourtant si...

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Un petit retour aux sources avec ce titre doucereux de Nirvana: Territorial Pissings (à vous de traduire) et son intro chantée par le bassiste. On comprends qu'il n'ait pas été encouragé à persévérer. La guitare est branchée directement sur la console d'enregistrement, ce qui explique sa prédominance (!). On a là une grosse référence au groupe Hüsker Dü, référence culte du hardcore et influence majeure du groupe (ainsi que des Pixies). Certains ont trouvé dans le texte de Cobain une prise de position féministe... à vous de voir :      ...

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Faute de concert en ce mois d'août bien désert, parlons BD avec ce premier volume de Klezmer, par le prolifique Sfar (auteur entre autres de la série 'Le Chat du rabbin'). L'histoire se déroule en Ukraine au début du siècle précédent, et s'attache à 2 duos: d'abord Noé (musicien itinérant qui réchappe de peu à la mort) et Hava (qui quitte son village et le poids des traditions). Ensuite Yaacov (en rupture volontaire de sa yeshiva) et Vincenzo (renvoyé à son plus grand malheur de sa yeshiva). Ces 2 compères seront rejoints par Tchokola, gitan gouailleur et bon vivant. Leur point commun: une même direction, Odessa et la musique (ou du moins le deviendra-t-elle), Klezmer bien sûr. Cette...

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Deuxième volet de Klezmer pour Sfar On avait laissé la petite bande des 5 à Odessa, après un concert réussi et une promesse d'embauche pour la nuit chez une vieille dame. Scylla tient sa parole et cette soirée durera tout le livre. La musique est moins présente ici, plutôt en bruit de fond, et l'auteur s'attarde plus sur les personnages, et les regards qu'ils se portent. C'est un comte, une ôde à la fête, qui vire parfois au fantastique, proche des souvenirs embrumés que l'on peut garder d'une soirée alcoolisée... Encore réussi donc... pourvu que çà continue avec le prochain, le majordome Raki a rejoint la clique! ps: cette fois-ci, les notes de fin de livre sont axées sur l'aquarelle et ses...

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Pour conclure, je viens de finir ce bouquin (600 pages tout de même) et il est terrible... On y suit dans les années 30 la famille Joad, fermiers d'Oklahoma chassé de leurs terres par le Dust Bowl (tempêtes de poussière), les banques créditrices et les débuts de la mécanisation. Ils s'en iront en Californie par la route 66, avec quelques centaines de milliers d'autres dans l'espoir d'y trouver un travail et recommencer, bernés la plupart du temps par les indigènes qu'ils croiseront, victime du racisme aussi, l'envers complet de l'American Way of Life. Fresque gigantesque et tragédie épique, par des mots simples, Steinbeck nous raconte ces vies âpres et simples jetées sur les routes: même...

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Puisque c'est les vacances, enfin c'était... là c'est le week-end seulement, La bUze a eu accès cette semaine à cette nouvelle technologie nommée télévision ! Et elle en a fait bon usage: suite à un visionnage tardif de DVD, naturellement, elle zappe sur les canaux de la TNT pour tomber sur NT1 et l'émission 'La nuit est à vous'. Le concept est brillant: une énigme à la con et des téléspectateurs abrutis (de sommeil ?) devant râquer sur un numéro surtaxé pour avoir la 'chance' de passer à l'antenne. Cette dernière est tenue par une fille habillée plutôt court, filmée en plan fixe et chargée de rabattre les endormis. Pour l'accompagner, un chronomètre et des bruitages 'composition du-dit...

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