Aller à la recherche

Live Chronique

Chroniques de concerts obscurs en salles obscures

Fil des billets Fil des commentaires

mercredi 21 décembre 2022 10:35

Dominique A - Théâtre du Vellein (Villefontaine), le 14 Décembre 2022

Enfin, on retrouve les concerts après une longue longue diète covidiste & jardinistique pour Dominique A.

De quoi saliver un peu même si les écoutes de son dernier album n'ont convaincu qu'à moitié mais le garçon étant toujours très bon en live, on est curieux de voir la tournure que vont prendre ses nouveaux morceaux sur scène.

Direction donc le Théatre du Vellein, bien jaugée (même si on est assis) avec un son top et pas de première partie, de quoi commencer à l'heure et A qui chambre d'entrée sur la demi-finale de la France ayant lieu en même temps.

Le premier tiers du live promeut le dernier disque évidement et on reste partagé là encore: de grands moments quand même comme le somptueux 'Avec les autres' mais d'autres un peu moins prenants... Limite commence-t-on à s'ennuyer un poil et la setlist fait une embardée en arrière dans la discographie du nantais.

Et A nous emporte à nouveau, bien aidé par une nouvelle formation atypique mais très affûtée (contrebasse, flûtiste, batteur & 2 claviers) qui sait moduler à merveille et créer des ambiances sonores vraiment prenantes.

Le concert ira alors crescendo, Dominique A jouant parfois un peu de guitare mais beaucoup moins souvent qu'auparavant et tenant la scène en dansant de sa façon si particulière.

Un rappel bien fourni ('Le Courage des Oiseaux' toujours là) avant un dernier titre au calme pour conclure de belles retrouvailles.

jeudi 12 mars 2020 14:57

Ozma - Périscope (Lyon), le 06 Mars 2020

Et un petit tour par le Périscope, un !

On ne connaît pourtant pas Ozma alors que le groupe existe depuis bientôt 20 ans (!), des alsaciens qui voyagent et sortent 'Hyperlapse', un disque où chaque titre est un hommage à une ville où ils ont pu jouer (si j'ai bien compris): entre Chine, Inde, Allemagne, Indonésie ou Zimbabwe, assez dingue compte-tenu du style retenu.

2 sets pour présenter le disque, presque 2 heures de voyage donc avec des pièces qui font grave travailler l'imagination, entre Gogo Penguin pas singe savant et Public Service Broadcasting en plus barré.

C'est joué au poil bien sûr, chaque titre pose son climat, ses ambiances en prenant le temps mais sans que çà s'éternise non plus. On a de belles joutes aux cuivres, sans démonstration, le plaisir de jouer avant tout: beaucoup de fraîcheur et d'enthousiasme, nombreux sourires contagieux et petites déconnades, on sortira ravi de l'escapade :)

Et on surveillera évidement les prochaines venues du quintet par ici !

jeudi 5 mars 2020 12:44

Flavia Coelho - Hibernarock (Champs sur Tarentaine), le 29 février 2020

3 mois sans rien publier... fichtre ! Petit décrochage de la musique, saison creuse et manque de motivation, serait-ce la fin de ce blog ?

On essaye que non avec une virée à la frontière des Cantal, Corrèze & Puy de Dôme et l'occasion de découvrir la riche programmation du festival Hibernarock qui s'étale sur 1 mois (belle initiative donc dans ce coin de France plutôt isolé et à cette saison) avec ce soir la fraîcheur de Flavia Coelho ouïe plusieurs fois à la radio.

Une belle scène, du monde présent et l'école de musique qui présente quelques groupes rock d'élèves bien en place avant Thomas Kahn venu en voisin (il est de Clermont) pour une formule très ancrée dans la soul-funk américaine et portée par une voix qui assure un max ! C'est loin d'être original mais on passe un agréable moment, préférant les passages plus vintage aux titres qui veulent envoyer en gommant toute subtilité.

Petite bière artisanale et c'est Flavia qui entre en scène. On espérait une formation riche et cuivrée, c'est tout le contraire: un gars aux claviers & un vieux batteur jamaïcain, Flavia plaquant souvent quelques accords sur une guitare sans tête.

Çà commence donc reggae, chanté en brésilien certes mais... on n'en sortira pas : perdues, envolées, les nuances et les influences brésiliennes du studio, l'ennui arrive rapidement, guère rattrapé par une impression de 'le même concert chaque soir', très pro et guère spontané. Dommage...

mercredi 13 novembre 2019 21:32

Frank Carter & The Rattlesnakes + Kid Kapichi - Epicerie Moderne (Feyzin), le 11 Novembre 2019

Soirée Brexit en ce 11 Novembre qui rameute pas mal de monde à Feyzin.

On arrive pile poil pour la première note du trio Kid Kapichi, une grosse ligne de basse cradingue à la Jesus Lizard, son très compact et ramassé, mise en place hyper efficace.

Les compos ne sont pas forcément très originales - l'influence des singes arctiques dans le chant pointe souvent son nez - mais l'énergie fait le reste. Bref, une entame qui fait bien plaisir !

Les Rattlesnakes se pointent alors: 2 guitaristes, 1 batteur et un bassiste gigantesque (on espère qu'il n'aura pas l'idée de sauter dans la fosse) qui lancent le pestacle de belle manière, vite rejoints par un Frank Carter très tatoué et presque gringalet en comparaison.

On a écouté le 3ème disque du groupe, pas forcément été hyper accroché sur l'ensemble mais la voix est intéressante et le garçon a une bonne réputation de scène (mais s'est calmé, parait-il).

Ceci étant dit, c'est ce qu'on retrouvera dans le set délivré ce soir: good vibrations, 'End of suffering' à l'honneur, la sincérité de Carter est souvent touchante, en mode résilient à ses propres démons.

Le public est connaisseur et profite généreusement (circle pit bon enfant), bien encouragé par le frontman. Mais on trouvera certains titres un peu trop lyriques à notre goût et l'énergie un poil en dessous de celle de Kid Kapichi.

Carter kiffe l'instant, c'est évident mais parait aussi fatigué, tant physiquement que vocalement, ne montant pas dans les aigus comme sur le disque. Un bon moment quand même !

- page 2 de 74 -

↑ GO ↑