Aller à la recherche

lundi 27 août 2018 18:41

Cornelius Brothers & Sister Rose - Too Late To Turn Back Now

Et hop, un tube tiré de la B.O. de BlacKkKlansman qui vient de sortir. Seul hit de ce groupe familial des seventies, mais c'est juste imparable !

Sinon, ce dernier Spike Lee est plutôt réussi: une histoire vraie traitée avec coolitude et humour (un peu tarantinesque sauce Jackie Brown quoi). Mais aussi une bonne douche froide en fin de partie lorsque le metteur en scène nous rappelle le contexte Trumpien actuel. Bienvenu et salutaire.

On regrette juste que la B.O. ne soit pas plus conséquente pour exhumer d'autres petites perles comme celle-ci.

mercredi 4 juillet 2018 20:16

Tamino - Habibi

Sympathique découverte hier à Fourvière (encore, oui), en première partie de Ben Howard (dont on reparlera (peut-être)): Tamino et ce très beau titre qui a conclu la demi-heure qu'a duré sa prestation.

C'est un gamin, il est doué, c'en est presqu'énervant... Mais quelle voix !

lundi 18 juin 2018 07:43

Dominique A + Feu! Chatterton - Nuits de Fourvière (Lyon), le 16 Juin 2018

Une éternité (ou presque) qu'on n'avait point mis les pieds dans l'antre romaino-lyonnaise. La faute a quelques mauvais souvenirs mais surtout à une programmation assez convenue et répétitive.

Cette année, c'est différent et nous voilà donc dès 19h30 dans des gradins bien remplis pour une soirée qui s'annonce sans pluie, facteur assez inattendu compte tenu des jours précédents.

A 19h30 pile-poil s'installe Malik Djoudi et son comparse pour servir une électro-pop minimaliste & chantée en français avec une voix chargée en effets et perchée dans les aigus. Tout ce qu'on n'aime pas en gros, pour pas dire plus. Principe de précaution, on file au bar histoire de découvrir un nouveau concept: la pinte de 40cl à 5€50. Respect !

Place à Feu! Chatterton dont on a beaucoup entendu parler lors de la sortie de leur premier disque, moins du suivant mais qu'on n'a toujours pas pris la peine d'écouter. Il faut d'emblée dire que les parisiens ont su créer et affirmer un style bien à eux, à la fois rock & littéraire, bien emmenés par un chanteur qui tient la scène !

On ne percevra pas tout des textes mais l'énergie est bien communicative et leur set passera comme une lettre à la poste (à l'exception d'une entame de rappel qui fait flop).

Place à Dominique A, auteur d'un Toute latitude un peu décevant (sans surprise surtout) et teinté d'électro. C'est logiquement par là qu'il commence, enchainant 'Cycle' & 'La mort d'un oiseau', 2 titres des qu'on n'apprécie guère, on se dit alors que peut-être sera-ce une soirée sans...

Mais c'est sans compter sur le répertoire bien garni du bonhomme: Pour la peau rétabli de suite le cap et rentre dedans sans fioritures bien aidé par les 2 (!) batteurs présents ce soir. Passé ce jalon, la setlist enchaine magistralement entre tension & nervosité, mêlant habilement nouveautés (excellent Corps de ferme) et titres plus anciens (Faussaire).

Même vu des gradins, A et ses bras immenses impressionne toujours, encore plus assuré dans ses chorégraphies flamenco.

Derrière, évidemment, le groupe est très bon et les instrumentations sont remaniées pour l'effectif (de l'habituel chez le nantais mais çà fait toujours plaisir pour le souligner).

'Le courage des oiseaux' annonce le rappel presque court: 'Eléor' et un 'Convoi' exaltant. 1h30 de grande qualité, once again !

dimanche 20 mai 2018 00:45

Hubert Mounier: entre rock & BD

hubert.jpg Un bien chouette docu que ces 57 minutes passées en compagnie d'Hubert Mounier.

On y suit le bonhomme sur toute sa carrière, des débuts vite explosifs de l'Affaire et son virage pop-anglaise-à-la-française (il faudra d'ailleurs qu'on se penche sur Kid Creole and the Coconuts dont Hubert dit s'être inspiré pour les premiers albums).

Cet objectif initial ne sera jamais oublié mais le groupe aura attendu quelques disques et années avant d'avoir la maturité nécessaire, éclatante sur Mobilis (et le succès mérité qui va avec) mais aussi le très sous-estimé Europium.

Un peu trop peu sur ses 3 efforts solos très recommandables mais il fallait aussi parler dessin! Et puis surtout ce personnage sans langue de bois, drôle & attachant, à l'humilité touchante.

Les Nuits de Fourvière lui rendent hommage cette année, enfin plutôt Benjamin Biolay pour une soirée revisitant le répertoire du bonhomme. On y sera.


- page 13 de 170 -

↑ GO ↑