Aller à la recherche

mardi 30 octobre 2018 06:55

Killing Joke - l'Usine (Genève), le 26 octobre 2018

Ah... Killing Joke, groupe culte découvert sur le tard à la faveur d'un excellent album où Dave Grohl maltraitait la batterie (le 'sans titre' de 2003)... Qu'on avait raté leur venue sur Lyon pour une précédente tournée. On pensait bien ne jamais les voir mais, à la faveur d'une glandouille sur le net, on tombe sur cette tournée des 40 ans qui passe par Paris et Genève.

La date parisienne est complète mais il reste des places pour la Suisse, à l'Usine qui plus est, ce qui nous remémore une virée express là bas pour voir Mark Lanegan. 14 ans plus tard - l'âge y est-il pour quelque chose ? - on y va en bus et on dort sur place :D . C'est aussi l'occasion de fouler quelques pavés de la vieille ville et, après avoir refusé quelques deals illégaux dans le quartier du PTR, on arrive à l'heure pour TurboWolf, première partie bruyante et sans mélodie: batteur, guitariste et chanteur-clavier-à-moustaches, c'est amusant 2-3 titres mais rapidement pénible et inaudible...

On reste néanmoins bien devant pour anticiper le remplissage de la salle. Chose qui sera faite à 22h quand les vétérans de Killing Joke débarquent. Car oui, il s'agit bien de l'effectif originel qui s'est retrouvé en 2007 lors... des funérailles de leur bassiste Paul Raven.


2 cierges et de l'encens brûlent sur l'ampli basse, on s'attendait à une messe très sombre mais si Jazz Coleman est bien tout de noir vêtu, maquillage blanc au visage (et déjà coulant), les autres membres dépareillent, entre une Geordie Walker à la cool et Youth, en baskets, chemise hawaienne et dread locks blonds sous casquette.

Pour la musique par contre, c'est moins tendre et le concert piochera dans toute la discographie des anglais, premier album en tête ('Eighties') évidemment mais aussi les torgnoles sorties depuis les années 2000 (la version de 'Loose Cannon' est à tomber par terre).

Côté jeu de scène, guitariste, bassiste et clavier sont imperturbables alors que Jazz grimace et joue des mains bien aidé par les 2 spots qui l'éclairent par en dessous.

Cela pourrait être inquiétant mais on le sent vraiment touché et ému d'être ici. Il faut dire que le public genevois est réactif et conquis, çà pogote gentiment et de nombreux fans connaissent tout çà par coeur.

Le groupe s’éclipse après 15 titres mais reviendra nous en servir 3 autres, dont son tube 'Love like blood' remusclé ! On n'en avait pas demandé autant :)

lundi 22 octobre 2018 00:08

Kurt Vile & The Violators - Epicerie Moderne (Feyzin), le 21 Octobre 2018

Un détour par l'Epicerie pour découvrir Kurt Vile.

On connait guère le garçon mais les quelques écoutes de son album avec Courtney Barnett laissaient entrevoir un solide songwriting et les échos du dernier album étaient plutôt positifs alors... Allons se farcir une première partie typique des lieux - on caricature hein - soit un duo féminin guitare/harpe avec chant très folk des 70s... Bref c'est mortel d'ennui !

Heureusement qu'on est arrivé à la bourre, çà dure moins longtemps... Et on profite de la pause pour partir à la recherche d'un Daniel mystérieusement absent. On apprendra par la suite que la tradition "bière sortie du coffre" n'a pas de saison :)

Place à Kurt donc et ses Violators, c'est à dire 3 zicos dont 2 interchangeables (clavier, guitare, basse) pour un set copieux (1h30) et servi guitares très en avant (on ne comptera pas le nombre de guitares jouées ce soir mais le tour bus doit être énorme).

Le garçon est à l'aise, avec son air déguindé (un poil Wayne's World) et quelques tics pour lancer les morceaux ; sa voix grave fera le reste même si - et c'est le seul reproche qu'on y trouvera - elle reste assez monocorde quelque soit l'intensité des morceaux joués.

Parce qu'intensité il y aura et pour notre bon plaisir: une batterie bien grave qui donne la pulse sur laquelle se superposent quelques déluges sonores hypnotiques - le Crazy Horse de Neil Young n'est jamais trop loin sur les titres qui s'étirent en longueur - et parfaitement maitrisés.

Tout ce dont on avait besoin !

lundi 24 septembre 2018 08:11

LANE (Love And Noise Experiment) - Le Sonic, le 22 Septembre 2018

Comment faire une rentrée concert / sauna ? Il suffit d'aller dans un Sonic bien réchauffé climatiquement malgré la proximité de la Saône pour une affiche complète.

Cà commence dans l'esprit avec le chanteur de feu Sixpack, groupe stéphanois des 90's qui, seul avec sa télécaster, livre des versions minimalistes de feu son groupe. Un exercice bien casse-gueule mais plaisant malgré quelques pains, les ombres de Bob Mould et Grand Hart planant à de nombreuses occasions.

La pause est brève avant d'entendre les premières notes de LANE, nouveau combo composé de membres des Thugs (les frères Sourice aux gratte & basse + leur neveu) & Daria (buitare & batterie).

Ils n'ont sorti qu'un 4 titres, qu'on a écouté distraitement... Mais d'entrée, c'est le gros kiff: les 4 cordeux de front avec très bon son, des guitareS fulguranteS pour des compositions immédiates et toujours cette évidence mélodique à part.

Pas de blah blah et un bel enchainement de nouveaux titres aux influences thugiennes - c'est sûr - (on ne connait pas Daria) mais aussi nirvanesques ('Shiny Day') ou presque 60's ('Clouds Are Coming') servies avec une énergie sans faille.

Certes, la prestation aura été un peu courte (50 minutes de concert) mais elle fait tellement plaisir qu'on leur pardonne ! Et puis la tournée est bien remplie et un album est annoncé pour février prochain, on y retournera sûrement !

mercredi 12 septembre 2018 19:04

Rachid Taha - Rock the Casbah

Et merde :( :( :(

Mais merci Mr Taha, pour ce beau concert d'il y a 10 ans, cette flamme, cette fièvre et cette humanité communicative !

- page 12 de 170 -

↑ GO ↑