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samedi 1 décembre 2018 07:01

Michael Chapman - Sonic (Lyon), le 24 Novembre 2018

Une virée de presque dernière minute... Et total contraste avec la soirée de la veille mais Michael Chapman est passé ici même l'an dernier sans qu'on puisse venir.

D'ailleurs, à l'approche du Sonic, on remarque un ancien sous le pont de chemins de fer et on a l'intuition que c'est lui. Intuition confirmée lorsqu'il traverse, casquette vissée sur la tête, la cale du bateau (pas de première partie ce soir) et monte précautionneusement sur scène.

Une guitare une voix pour 1h30 de set, des titres qui commencent souvent pas un long instrumental déjà gorgé de motifs, la respiration du bonhomme et enfin sa voix grave et fatiguée (77 ans d'âge !!!).

Un ascétisme à la Johnny Cash même si le jeu aux onglets de l'anglais est très fourni : tout en arpèges, avec des accordages des plus variés et une richesse mélodique assez dingue !

Çà accroche parfois, c'est vrai et il attaque ses cordes peut-être un peu trop fort mais il se passe vraiment quelque chose, l'exercice guitare-voix étant quand même le truc le plus casse-gueule qui soit.

On reconnaitra quelques titres de 50, dernier album en date (sorti en 2017) dont les quelques écoutes nous avaient plutôt touché ! Dommage que Mr Chapman ne soit venu qu'avec sa guitare pour tout bagage ! Ascétisme encore ?

lundi 26 novembre 2018 16:49

Idles + John - Epicerie Moderne (Feyzin), le 23 Novembre 2018

3 représentants du local 44 (Xavier & Ben) sont en goguette ce soir: direction l'Epicerie pour voir la grosse baffe qu'est Idles !

Les anglais cartonnent et heureusement, on a pris notre place en avance. On l'est moins pour la première partie, dommage car John (quel nom :D ) - duo guitariste + batteur/chanteur - envoie du bois ! Ce dernier sue énormément et son jeu est très puissant, bien renforcé par la 6 cordes branchée sur 2 ampli (basse & guitare). Efficace et idéal pour se mettre dans le bain.

Une bière plus loin, calé sous le micro de Joe Talbot, on est prêt à en découdre avec leur second disque - guère écouté - préférant encore laisser décanter l'excellent 'Brutalism'.

Le concert commence par le 'Colossus' qui fait l'ouverture de Joy as an Act of Resistance et sert de prétexte à l'installation des 5 zicos. On tient alors toujours la position mais dès les premières notes de 'Never Fight a Man With a Perm'', on est aspiré et rejeté par un pogo (pas trop bourrin, c'est vrai) qui ne cessera qu'avec le retour des lumières dans la salle.

Le son n'est pas si fort que çà (nouvelle législation ?) mais le groupe joue soudé et les 2 guitaristes font le show, posé sur une section rythmique inébranlable.

On craint un peu pour la voix de Talbot quand il parle mais il retrouve tout son souffle lorsqu'il s'agit de scander ses paroles. On espère d'ailleurs que çà tiendra la durée de l'énorme tournée parce que oui, çà vaut vraiment le coup de découvrir ce groupe sur scène: des gimmicks addictifs (et repris en choeur par le public présent) pour servir ces mélodies brutales et un message qui prend à contrepied (dans le cul) le cynisme de l'époque pour donner autre chose.

Parce que oui, Idles sait partager un esprit festif bien à eux, ils s'amusent et çà se voit, vont faire les pitres dans la fosse ou alors font monter le public sur scène et distribuent les guitares à 2 nanas. Mais le must de la soirée restera 'Samaritans' où pile au moment du 'I kissed a boy and I liked it', 2 gars se retrouvent sur scène et s'embrassent à côté d'un Talbot presque bluffé !

Un peu plus tard dans la soirée, on aura droit à une relecture toute personnelle du 'Cry to me' de Solomon Burke et pas de rappel... Est-ce vraiment nécessaire pour Idles ? Définitivement non !!!

vendredi 23 novembre 2018 01:00

The Breeders - Le Transbordeur (Villeurbanne), le 18 Novembre 2018

Un dimanche soir au Transbordeur pour une séquence nostalgie... C'est rare et on ne verse pas souvent là dedans mais... c'est les Breeders et le capital sympathie pour Kim Deal et sa soeur sont toujours là ! D'autant plus que le dernier album est sympa, beaucoup mieux que 'Mountain Battles' même si on est quand même loin des 3 premiers ou du disque de The Amps ...

Disco Doom fait la première partie : même tranche d'âge, style à haute teneur Pavement mais assez insipide et peu marquant, on préfèrera la longue attente au stand burgers et un l'achat (exagéré) d'une mauvaise bière !

Du coup on est fin prêt pour la suite, bien placé dans une fosse remplie sans plus de quadra/quinquas devant laquelle le groupe se présente dans l'effectif qui officiait sur le tubesque 'Last Splash'. Et tubes il y aura puisque le groupe revisitera principalement ce disque et les meilleurs titres de 'All Nerves' plus quelques vieilleries bien choisies !

24 titres et presque autant de pépites mélodiques portées par la voix so terrific de Kim, on est conquis, même si le groupe reste laborieux en live - on le savait en achetant la place - on s'attendait même à bien moins. Il faut dire que le sourire des frangines compense largement, le stoïcisme pince-sans-rire de Wiggs contrastant tout cela.

En fin de set, Kim piquera la basse à sa comparse pour un premier titre chantée par cette dernière avant de judicieusement enchainer sur Gigantic qu'elle a écrit pour les Pixies ! Il sera alors temps pour un rappel forcément trop court...

Comme pour les Pixies il y a 4 ans, grosse madeleine bien savoureuse que cette soirée, le petit truc en plus même ! La plupart du public autour a le smile sur les lèvres en fin de concert, n'en déplaisent à quelques grincheux qui n'ont pas vraiment gouté l'amateurisme du groupe :D Connaissaient-ils autre chose que 'Cannonball' avant de venir ce soir ? J'en doute...

vendredi 16 novembre 2018 05:07

Inspector Cluzo - Ninkasi Kao (Lyon), le 05 Octobre 2018

Un petit moment qu'on voulait voir le duo gascon :) De part leur réputation scénique qui n'est plus à faire (900 concerts au compteur, stars au Japon et de retour d'Amérique du sud) mais aussi leur démarche (fermiers et rockers, c'est pas commun).

La première partie nous aurait intéressé, il s'agissait des Dizzy Brains vu ici même il y a 2 ans... Sauf qu'en arrivant à peine à 20h20, c'est déjà des dernières notes de leur dernier morceau... Mauvais point pour l'orga donc, le billet n'indiquant pas du tout cela. Et 2ème mauvais point quant au bar, assuré par un seul serveur pour de la pression blonde très bof (le Ninkasi brasse pourtant large...).

Bref, on ne va pas s'arrêter là car la salle accueille joyeusement le duo et sa mascotte Miguel (le bouc de la ferme) qui trône sur la pochette du dernier album (pas sur scène, je précise, pour les vegans fondamentalistes).

Cà envoie du lourd d'entrée et leur garage blues rock est plus qu'efficace.

On est agréablement surpris par la voix de Laurent Lacrouts qui monte facilement dans les aigus sans gêner mais aussi par une bonne floppée de titres bien groovy.

Le set retenu démontre une machine bien taillée pour la scène avec de nombreuses incartades bien senties sur le terroir, les anciens et des tacles à Nicolas Hulot.

Pas sûr d'y retourner ou de creuser la discographie mais content de les avoir vu !

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